23 février 2007

La bonne humeur, ça se cultive... la déprime et la dépression aussi !

Nombre de personnes qui viennent me consulter, qu’il s’agisse aussi bien de consultations d’astrologie que de développement personnel, sont déprimées, voire même dépressives. C’est toujours pareil. Lorsque je les accueille, la plupart du temps mes clients sont tous souriants. Puis, à peine assis, à quelques minutes d’intervalle, ils prennent leur mine la plus abattue ; leur posture physique change radicalement.
Pourquoi ? Parce qu'ils se mettent inconsciemment en condition pour me raconter leurs problèmes, leurs malheurs. Ce sont pourtant intrinsèquement les mêmes personnes... Si, par mésaventure, il m’arrivait dès le matin au petit-déjeuner de mettre n’importe quel CD sur la platine laser et si ma main malheureuse choisissait les adagios des symphonies de Mahler, c’est sûr je démarrerais très mal ma journée. Par contre, si j’écoutais les Saisons de Vivaldi par les baroqueux de Fabio Biondi ou mieux encore The late violin Concertos par l'extraordinaire Carmignola, je serais dynamisée jusqu’au soir. Savoir modifier consciemment, volontairement, notre état intérieur, lequel influence directement notre comportement, c’est-à-dire principalement nos paroles, nos actions et nos décisions, est primordial. Nous pouvons le faire de deux façons : soit en jouant sur nos représentations internes (ce qui se passe dans notre esprit), soit en jouant sur notre physiologie. C’est bien connu, l’esprit = la matière ou le corps. En agissant sur l’un, on agit forcément sur l’autre. Le plus facile est évidemment de travailler sur sa physiologie, son physique. Tout le monde peut dès lors profiter d’un mieux être. Instantanément. La façon dont vous vous tenez (droit ou avachi), la façon dont vous respirez (profondément ou superficiellement), le masque que vous posez sur votre visage (souriant ou triste), tout ceci influence votre état intérieur. Essayez d’adopter systématiquement une posture tonique et le sourire, vous verrez VOUS NE POUVEZ PAS « déprimer ». Avez-vous une activité physique, de préférence matinale ? Certains « sages » conseillent de se lever avec le soleil et de faire quelques exercices tout en profitant de ses premiers rayons... Plus modestement, ne serait-ce que marcher au lieu de systématiquement utiliser votre voiture ou le bus. Nietzsche pratiquait l’art de la promenade. Julien Gracq n’écrivait de façon intensive que deux heures par jour. L’écriture produit une effervescence qui devient gênante, disait-il, il faut marcher, sortir, s’aérer. Et ce qui vaut pour un écrivain vaut peut-être plus encore pour les activités professionnelles d’aujourd’hui rendues stressantes par l’écran d’ordinateur et l’ici et maintenant, l’impression d’un « présent éternel » façon George Orwell. Il faut bouger et utiliser son corps au lieu de rester amorphe dans son canapé... Sauter à la corde, c’est très bon. Danser, aussi. L’immobilité est dans la majorité des cas contraire à la vie. Et l’immobilité totale, c’est la mort...

08 février 2007

La grande bifurcation et la fondation d'une nouvelle culture


Le goût de l’avenir (1)


Il y a quelques semaines, alors que je cherchais dans ma bibliothèque de quoi alimenter un futur article sur la question environnementale et le changement climatique, ma main s’est posée sur un ouvrage de Jean-Claude Guillebaud au titre évocateur, « Le goût de l’avenir ». J’en ai relu avec attention les dix premières pages.


« Le goût de l’avenir » est, en fait, une formule du célèbre sociologue allemand Max Weber à propos de la politique.
Justement, en quoi consisterait ce « goût » ?
Dans le refus du bonheur modeste de l’instant tout autant que dans celui du fatalisme désenchanté. Il devrait s’agir, comme le souligne Jean-Claude Guillebaud, de reconquérir une « maîtrise minimale de l’histoire ».

Après l’ère gaullienne, l’ère mitterrandienne et l’ère chiraquienne, voici enfin venu le temps de la relève, nous dit-on. Pourtant, et malgré leur prétendue « jeunesse », les politiques peinent à incarner ce goût de l’avenir et à emmener dans leur sillage toute la nation. Et ce constat à l’échelon national, rendu plus éclatant en raison du temps électoral, vaut depuis plus longtemps encore au niveau européen.

Ce défaut d’une personnalité charismatique animée d’une grande « vision », comme chaque Français espère maintenant voir émerger du paysage politique, est de surcroît dramatiquement accusé par le temps historique.

La fréquentation des intellectuels permet, en effet, de comprendre que nous sommes en train de vivre, non pas un changement, mais une « révolution », voire même ce que le prix Nobel Illya Prigogine appelle « la grande bifurcation », c’est-à-dire une combinaison des trois « révolutions » contemporaines (économique, numérique et génétique).
Selon lui, elle surpasserait la révolution des Lumières, le passage de l’ère médiévale à la Renaissance et même la chute de l’Empire romain. Cette « grande bifurcation » serait d’une ampleur comparable au basculement qui, il y a douze mille ans, fit passer l’humanité du paléolithique au néolithique et qui nous valut l’entrée dans la civilisation.

Dès lors, combien nous semblent dérisoires ces questions de carte scolaire et de cantine, ces formules et slogans bêtes à pleurer... De mémoire, aucune campagne présidentielle ne fut aussi nulle.

Alors que tous les paradigmes perdent progressivement de leur efficience dans quelque discipline que ce soit, tout serait à réinventer. Comme le suggère Jean-Claude Guillebaud, « Idéalement, il faudrait déplacer les lignes, secouer l’échiquier, ignorer les catégories et les frontières, bousculer les disciplines du savoir, explorer les marges, braver les convenances intellectuelles et renoncer aux prudences finaudes. »

C’est dire si les politiques sont « out » !

Face au monde ancien, le monde que nous avons connu, qui meurt et s’efface à une vitesse exponentielle, la tentation est grande de céder à la nostalgie. Est-ce un hasard si l’exposition au Grand Palais sur le thème de la «Mélancolie » a battu des records de fréquentation fin 2005-début 2006.
Concomitante à la Grande Croix fixe formée de Mars, Jupiter et surtout de l’opposition Saturne-Neptune, l’astrologue, lui, n’a pas été étonné du succès de cette manifestation.

Pourtant, rien n’est à regretter. Il ne faut pas pleurer sur cette culture, une « culture de mort » contre laquelle Jean-Paul II a lutté tout au long de son pontificat.
A-t-elle empêché Rome ou Athènes de disparaître ? A-t-elle retenu l’Occident qui les a remplacées de massacrer des peuples colonisés, de tuer des femmes et des enfants, d’occire des innocents, des animaux, des plantes ?
Tout ce qui vit et respire sur notre planète Terre, tout ce qui est inerte aussi, a été saccagé, exploité, gâché, détruit.

L’humanisme occidental, un humanisme de pacotille, a toléré l’abomination d’Hiroshima et de Nagasaki. Pire : l’extermination des juifs.
J’ai toujours en mémoire les mots de George Steiner dans un entretien pour le Magazine Littéraire de juin 2006 : « (...) l’Europe est peut-être fatiguée de ses deux mille ans d’histoire. Pourquoi se remettrait-elle des deux guerres mondiales, des tueries de la Première aux massacres de la Seconde ? Dans le passé, des empires immensément doués ont disparu ! Et puis, il est possible que les cultures qui tuent leurs juifs ne revivent pas. »

Après cela, il ne reste plus qu'à ressusciter.

Et comme l’écrit Michel Serres : « D’éduquer cet autre humain en train de naître, de fonder une culture neuve où croissent les obstacles au retour de la barbarie, de déployer un autre grand récit à partir d’une encyclopédie des sciences, de concevoir une philosophie, d’imaginer une politique, de construire une autre cité, comme aux temps d’Erasme, de Rabelais ou de Montaigne, passée la scolastique du Moyen-âge, comme aux temps où Saint-Augustin bâtissait, sur les ruines de la ville romaine et terrestre, la cité de Dieu, (...), comme aux temps où Jésus-Christ payait de sa vie la reconnaissance des victimes innocentes, (...).

A suivre.

01 février 2007

Arrêter de fumer, c'est facile !


Oui, arrêter de fumer c’est réellement facile, je ne fais pas d’humour. Et c’est une ancienne grande fumeuse qui vous le dit !

Elevée dans une famille de non-fumeurs, j’ai fumé dès l’âge de 13 ans. De façon systématique à partir de 16 ans jusqu’à 34 ans. Pas un seul jour sans tabac pendant 18 ans. Les dernières années je fumais jusqu’à 30 cigarettes par jour.
Je fumais de tout : tabac à rouler, cigarettes blondes, brunes, et même le cigare.
J’aimais le tabac.

En fait, c’était surtout l’odeur du tabac qui me plaisait.
Toute petite, il parait que j’allais sur la plage près des personnes qui fumaient. Je ramassais même les mégots ! Au début, cela a beaucoup amusé mon entourage non-fumeur.
Adulte, je n’en avais pas le souvenir et cela me faisait rire lorsque ma mère me le racontait.

Vers 10 ans, la première cigarette, la « Gauloise » du père d’une copine, je n’ai pas aimé du tout. Ce goût, c’était affreux. Plus tard, une mentholée. Elle est mieux passée. Et puis, tant d’autres ont suivi. Plusieurs marques, toujours à la recherche du « parfum » idéal.
Et pourtant, cette désagréable différence au goût.

Mes parents non-fumeurs ont essayé de me « raisonner ». A 20 ans, ma grand-mère, croyant avoir trouvé la solution, m’avait même proposé 20.000 frs pour que j’arrête.
Rien à faire, bien sûr.
Je n’ai jamais eu l’idée, et encore moins l’envie, d’arrêter la cigarette.

Alors que s’est-il donc passé fin mai 2001 pour qu’entre moi et le tabac, cela soit fini à jamais ?

Un soir, très tard, un virus a attaqué le nerf de mon oreille interne droite... D’un coup, toute la pièce, absolument tout autour de moi a tourné à 180 degrés à 200 à l’heure... je vous passe les détails.
Je suis restée alitée deux semaines totalement dépendante. La première semaine, sans pouvoir bouger la tête d’un millimètre sous peine d’être prise de vertiges. De cette expérience me reste un acouphène, une légère surdité de l’oreille droite, une perte d’équilibre dans le noir ou lorsque je suis fatiguée et... l’arrêt définitif du tabac.

Ce n’est pas la maladie qui en est la cause. C’est l’odeur.
Les premiers jours, lorsque j’étais alitée, une amie fumeuse est venue plusieurs fois m’embrasser. J’ai trouvé cette odeur de tabac froid, âcre, totalement répugnante et dégoutante. Avez-vous déjà senti l’haleine d’un fumeur ? Dans le métro, à l’heure de pointe par exemple.
Pour moi, c’est immonde. Voila. L’explication est toute simple.

A cette odeur de tabac que j’appréciais tant depuis la prime enfance s’est greffée au point de la remplacer presque instantanément une odeur immonde et répugnante.
Dans mon cerveau, une représentation olfactive très désagréable associée au tabac en a remplacé une autre autrefois source de plaisir. Le secret est là.

Je n’ai plus jamais éprouvé l’envie de fumer, je ne supporte plus du tout l’odeur du tabac et j’attends avec impatience l’interdiction complète dans les restaurants et les bars.
Je n’ai pris que deux-trois kilos... de muscle car depuis je refais du sport. Inutile de préciser que je ne me suis jamais aussi bien sentie de ma vie. Le souffle est revenu très rapidement ainsi que le goût. C’est fulgurant. Sans parler du teint.

Rien ne m’a manqué. Je n’ai pas compensé par la nourriture ou une drogue médicamenteuse quelconque.

Ce que les médias, les scientifiques, les médecins et les pharmaciens vous assènent est totalement FAUX. L’arrêt définitif du tabac peut se faire presque dans l’instant et sans manque. Je l’ai fait et d’autres aussi.

Remarquez tout le tapage médiatique autour de cette interdiction dans les lieux publics. On va vous montrer et vous démontrer pendant plusieurs jours, de façon à ce que cela s’imprime bien dans votre cerveau, qu’arrêter la cigarette ne se fait pas sans aide : des médecins, des psychologues, du patron, de la Nicorette, de l’hypnotiseur et j’en passe.
Bref, on forge dans votre esprit la CROYANCE qu’arrêter de fumer est très difficile et douloureux.
J’ai même lu dans le journal un article où un scientifique dit avoir trouvé la zone du cerveau où se situe la dépendance !

C’est sûr, cela ne va pas rassurer les fumeurs qui se préparent à vivre un vrai parcours du combattant... et surtout à dépenser beaucoup d’argent. Car finalement le but est celui-là : récupérer d’un côté ce que l’état perd de l’autre.

Je le répète : ARRETER DE FUMER EST FACILE.
La nicotine est évacuée du corps en 24 heures et le goût revient les jours qui suivent. En discutant, je me suis rendue compte que d’autres l’on fait tout comme moi, d’un coup. Sans grossir, sans manque. Sans remplacer cette compulsion par une autre compulsion tout aussi néfaste.

Il vous faut trouver ce qui vous plait dans la cigarette et opérer une nouvelle association mentale. Cette technique, que certains découvrent par eux-mêmes, peut vous être transmise en quelques séances de développement personnel (PNL).
Essayez. Cela s’applique à tellement d’autres compulsions.

Si vous souhaitez arrêter de fumer ou régler vos problèmes de poids, je consulte à mon cabinet. En quelques séances d’1 heure 30, délivrez-vous de vos compulsions et exploitez de nouvelles ressources qui sommeillent en vous.
Renseignements et prise de RDV au 06 32 79 40 20