29 novembre 2007

Foi et vérité historique

Profitant d’une belle matinée ensoleillée pour lire, je me suis imprégnée de spiritualité pendant une bonne heure. Puis toute chargée de lumière, je suis allée dans mon bureau et mes yeux se sont posés sur un de mes livres de philosophie : « Remarques mêlées » de Wittgenstein. En le feuilletant, je suis tombée sur une remarque qui pourrait constituer une « réponse » à la première partie du film « Zeitgeist » ; la réponse de Ludwig Wittgenstein (1889-1951), l’un des plus grands philosophes du XXème siècle aux côtés de Martin Heidegger, et qui vécut en ascèse une partie de sa vie.


« Aussi étrange que cela puisse sonner, le contenu historique des Evangiles pourrait être démontré faux, historiquement parlant, la foi n’y perdrait pourtant rien. Non pas, cependant, parce qu’elle se rattacherait à des « vérités universelles de la raison » ! Mais parce que la preuve historique (le jeu de la preuve historique) ne concerne pas la foi. Ce récit (les Evangiles) a été reçu par les hommes avec foi (c'est à dire avec amour). C’est cela, et rien d’autre, qui fait la sûreté de ce tenir-pour-vrai.
Le croyant n’a envers ce récit ni la relation que l’on a envers la vérité historique (la vraisemblance), ni celle que l’on a envers une doctrine des « vérités rationnelles ». Cela existe. – (L’on a bien des attitudes fort différentes envers les différentes espèces de ce que l’on appelle poésie !) »


26 novembre 2007

Zeitgeist, the Movie et Pluton en Capricorne


Le 26 juin 2007 un certain « Peter J. » (Peter Joseph) a diffusé gratuitement sur internet via Google Video un film de deux heures, Zeitgeist, the Movie, que vous trouverez en entier sur le site officiel http://zeitgeistmovie.com/index.html ou bien scindé en plusieurs parties sur YouTube.

Depuis cet été, Zeitgeist (l’esprit du temps) a été visionné par des millions de personnes de part le monde et a fait l’objet de nombreux commentaires sur les blogs. Les français non anglophones devront malheureusement attendre une prochaine version sous-titrée. Quant aux autres, je les encourage à le regarder car il préfigure les grands thèmes associés à l’entrée prochaine de Pluton dans le signe du Capricorne.

Le film se divise en trois parties.

Part I: “The Greatest Story Ever Told”: ce premier chapitre relate comment le christianisme fut élaboré à partir de cultes solaires païens tel que celui de Mithra et comment la Bible n’a fait que reprendre à son compte les mythes d’anciennes civilisations. Le discours est intéressant pour l’astrologue lorsqu’il évoque l’observation des étoiles et du mouvement du Soleil dans le ciel comme fondement du récit mythologique, puis biblique. Quant au fond, l’auteur met l’accent sur le fait que la religion en général, et plus particulièrement le christianisme, serait un moyen de contrôle social utilisé par les puissants.

Part II: “All The World's A Stage”: le film se fait ici le chantre d’une thèse déjà bien rodée selon laquelle les Etats-Unis auraient été prévenus des attentats du 11 septembre et y auraient contribué en contrôlant eux-mêmes l’effondrement des deux tours du World Trade Center. D’autre part, tous les kamikazes ne seraient pas morts puisque, toujours selon cette rumeur, le vol 77 devant s’écraser sur le Pentagone n’aurait finalement pas atteint sa cible. En conclusion, G.W. Bush et son administration (avec le concours tacite des media) auraient soigneusement caché la vérité sur la tragédie du 11 septembre qui serait en réalité une conspiration des élites.

Part III: “Don't Mind The Men Behind The Curtain: dans cette dernière partie, l’auteur du film décrit les cracks financiers, les coups d’état et les guerres, celles du XXème siècle et les guerres les plus récentes en Afghanistan et en Irak, comme étant conçus et financés par les plus puissants et les plus riches de la planète afin d’asseoir leur domination sur les populations mondiales. Ainsi, les banquiers internationaux indépendants et privés contrôleraient non seulement notre argent mais surtout notre futur grâce à la Réserve fédérale (FED), qui est la banque centrale privée des Etats-Unis créée en 1913, et au Conseil des Relations Etrangères (CFR), un think tank américain fondé en 1921 qui analyse la situation politique mondiale et oriente la politique étrangère américaine (http://www.voltairenet.org/article14344.html) en fonction des intérêts des grandes multinationales.

La thèse défendue par l’auteur du film est simple : depuis l’aube des temps, une minorité de gens très riches, une élite, conspire à prendre le pouvoir et à contrôler la population mondiale à son avantage exclusif. Nous retrouvons exposée dans ce montage habile la fameuse théorie du complot ou de la conspiration, une théorie qui stigmatise les Juifs et les Francs-Maçons. Je vous laisse juge.

Ce qui me semble beaucoup plus intéressant en revanche est de signaler l’entrée presque concomitante de Pluton dans le signe du Capricorne le 26 janvier 2008, signe dans lequel il séjournera 13 ans, après quelques mois de rétrogradation en Sagittaire à partir de la mi-juin et jusqu’à la fin novembre 2008.
Car toutes les formes de pouvoir bien établi vont être remises en cause ces prochaines années. Pluton va porter au grand jour l’ombre du pouvoir politique et de l’ambition personnelle (Capricorne). Après la purification plutonienne les structures politiques seront réorganisées et de nouvelles institutions verront le jour en fonction d’un nouvel idéal de civilisation.

Les idéaux de la période Pluton en Sagittaire (1994-2008) doivent ainsi passer le test de l’incarnation dans la période Capricorne. Reste à savoir quels idéaux pour la société de demain. De nouvelles institutions supra-gouvernementales ? Vers un gouvernement mondial ?! Le développement à grande échelle du micro-crédit au détriment des institutions financières existantes ? Il est difficile de prévoir pour l’instant car beaucoup d’événements radicaux se préparent (le carré en T cardinal de Saturne-Uranus-Pluton), qui vont bouleverser nos sociétés et l’ordre mondial.
Et j’aurai l’occasion de revenir sur l’entrée de Pluton en Capricorne dans d’autres articles.