
« Aussi étrange que cela puisse sonner, le contenu historique des Evangiles pourrait être démontré faux, historiquement parlant, la foi n’y perdrait pourtant rien. Non pas, cependant, parce qu’elle se rattacherait à des « vérités universelles de la raison » ! Mais parce que la preuve historique (le jeu de la preuve historique) ne concerne pas la foi. Ce récit (les Evangiles) a été reçu par les hommes avec foi (c'est à dire avec amour). C’est cela, et rien d’autre, qui fait la sûreté de ce tenir-pour-vrai.
Le croyant n’a envers ce récit ni la relation que l’on a envers la vérité historique (la vraisemblance), ni celle que l’on a envers une doctrine des « vérités rationnelles ». Cela existe. – (L’on a bien des attitudes fort différentes envers les différentes espèces de ce que l’on appelle poésie !) »