
Le bonheur sur terre est mirage
que l’on espère,
sitôt qu’il s’incarne,
on s’en lasse,
Tel le courant vers la plaine,
et qui, une fois arrivé,
ralentit et se trouble,
Les hommes ne sont heureux
que dans le désir de l’inaccessible,
une fois atteint
ils s’en désintéressent.
Si tu croises un bienheureux
qui renonce à l’inaccessible,
bien des leçons sont à tirer
de son comportement.
Dans la forêt,
point d’espérance,
pas d’ennui
non plus.
Comment la forêt pourrait-elle convoiter une part,
alors qu’elle a tout ?
Et pourquoi continuer à y chercher l’espoir,
alors qu’elle est l’Espérance.
La vie est d’espoir,
cela aussi est une de nos souffrances.
que l’on espère,
sitôt qu’il s’incarne,
on s’en lasse,
Tel le courant vers la plaine,
et qui, une fois arrivé,
ralentit et se trouble,
Les hommes ne sont heureux
que dans le désir de l’inaccessible,
une fois atteint
ils s’en désintéressent.
Si tu croises un bienheureux
qui renonce à l’inaccessible,
bien des leçons sont à tirer
de son comportement.
Dans la forêt,
point d’espérance,
pas d’ennui
non plus.
Comment la forêt pourrait-elle convoiter une part,
alors qu’elle a tout ?
Et pourquoi continuer à y chercher l’espoir,
alors qu’elle est l’Espérance.
La vie est d’espoir,
cela aussi est une de nos souffrances.
*
Donne-moi le nay et chante !
Le chant est feu et lumière,
La plainte du nay est désir
que n’approche jamais l’indifférence.
Donne-moi le nay et chante !
Le chant est feu et lumière,
La plainte du nay est désir
que n’approche jamais l’indifférence.
Khalil Gibran, « le Livre des Processions », chant 14.
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