29 avril 2007
Another brick in the wall...

« La construction par l'armée américaine d'un mur de cinq kilomètres en plein cœur de Bagdad suscite colère et incompréhension. Depuis le 10 avril, l'armée américaine achemine en effet des blocs de béton dans le quartier sunnite d'Adhamiyah, l'une des dernières enclaves sunnites dans l'est chiite de Bagdad.
Selon l'armée américaine, ce mur, construit dans le cadre du plan de sécurisation de la capitale irakienne, est destiné à empêcher d'éventuels escadrons de la mort chiites de commettre des attentats pour faire fuir les sunnites du quartier, mais aussi les insurgés sunnites d'utiliser cette poche comme base pour commettre des attaques dans les quartiers chiites. "Le but n'est pas de diviser la ville entre les différentes communautés" mais de fournir "davantage de sécurité aux gens qui vivent dans les quartiers où le niveau de violence augmente", explique le lieutenant-colonel Scott Bleichwehl. »
Cet extrait du journal Le Monde daté du 25 avril 2007 vient illustrer mon dernier article sur la station directe de Saturne. Il s’agit de la planète associée au principe de structuration et aux limites, dont les meilleurs exemples concrets sont le mur et la barrière.
D’autre part, si Saturne est redevenu direct le 19 avril, j’indiquais qu’« En réalité, une nouvelle impulsion a déjà transpiré dans les actions ou dans les événements autour du 8-10 avril » en raison du grand Trigone Soleil-Jupiter-Saturne. Si l’on suit le cycle de rétrogradation, cette affaire devrait connaître de nouveaux développements fin juillet.
L’initiative de l’armée américaine est très critiquée car elle n’est pas sans rappeler d’autres constructions inspirées du même esprit et tristement célèbres au XXème siècle : du Mur de Berlin, en passant par la Ligne Maginot, à l’actuelle « clôture de sécurité » construite par Israël en Cisjordanie, toutes ces barrières de séparation défensives traduisent un besoin de différenciation et de sécurité à tout prix confinant à l’extrême à une sclérose, une prison, et à terme conduisant à un échec.
Le Mur de Berlin, qui fut érigé le 13 août 1961 et qui fut détruit le 9 novembre 1989, dura le temps d’un retour de Saturne, à quelques semaines près ; la construction de la ligne Maginot, dont les plans furent imaginés en 1922, débuta en 1928, soit la même année qu’un retour de Saturne (à 21°59 Sagittaire) dans le thème de la IIIème République française ; si le tracé définitif de la barrière de sécurité d’Israël fut décidé en août 2002, sa construction démarra en 2003 au moment d’un transit de Jupiter sur le Saturne natal de l’Etat d’Israël situé à 16°25 Lion.
L’actuelle construction de murs de sécurité à Bagdad correspond à une opposition de la Lune progressée à Saturne dans le thème de la guerre d’Irak et aussi à une opposition de Saturne progressé au Jupiter du thème de la fondation de la ville de Bagdad.
Comme on l’aura sans doute remarqué, Saturne est toujours impliqué lors de ces entreprises d’édification ; un Saturne dont la fonction s’exprime ici dans ce qu’elle a de plus négatif, à savoir la peur et la paranoïa, la rigidité et la fermeture.
Selon l'armée américaine, ce mur, construit dans le cadre du plan de sécurisation de la capitale irakienne, est destiné à empêcher d'éventuels escadrons de la mort chiites de commettre des attentats pour faire fuir les sunnites du quartier, mais aussi les insurgés sunnites d'utiliser cette poche comme base pour commettre des attaques dans les quartiers chiites. "Le but n'est pas de diviser la ville entre les différentes communautés" mais de fournir "davantage de sécurité aux gens qui vivent dans les quartiers où le niveau de violence augmente", explique le lieutenant-colonel Scott Bleichwehl. »
Cet extrait du journal Le Monde daté du 25 avril 2007 vient illustrer mon dernier article sur la station directe de Saturne. Il s’agit de la planète associée au principe de structuration et aux limites, dont les meilleurs exemples concrets sont le mur et la barrière.
D’autre part, si Saturne est redevenu direct le 19 avril, j’indiquais qu’« En réalité, une nouvelle impulsion a déjà transpiré dans les actions ou dans les événements autour du 8-10 avril » en raison du grand Trigone Soleil-Jupiter-Saturne. Si l’on suit le cycle de rétrogradation, cette affaire devrait connaître de nouveaux développements fin juillet.
L’initiative de l’armée américaine est très critiquée car elle n’est pas sans rappeler d’autres constructions inspirées du même esprit et tristement célèbres au XXème siècle : du Mur de Berlin, en passant par la Ligne Maginot, à l’actuelle « clôture de sécurité » construite par Israël en Cisjordanie, toutes ces barrières de séparation défensives traduisent un besoin de différenciation et de sécurité à tout prix confinant à l’extrême à une sclérose, une prison, et à terme conduisant à un échec.
Le Mur de Berlin, qui fut érigé le 13 août 1961 et qui fut détruit le 9 novembre 1989, dura le temps d’un retour de Saturne, à quelques semaines près ; la construction de la ligne Maginot, dont les plans furent imaginés en 1922, débuta en 1928, soit la même année qu’un retour de Saturne (à 21°59 Sagittaire) dans le thème de la IIIème République française ; si le tracé définitif de la barrière de sécurité d’Israël fut décidé en août 2002, sa construction démarra en 2003 au moment d’un transit de Jupiter sur le Saturne natal de l’Etat d’Israël situé à 16°25 Lion.
L’actuelle construction de murs de sécurité à Bagdad correspond à une opposition de la Lune progressée à Saturne dans le thème de la guerre d’Irak et aussi à une opposition de Saturne progressé au Jupiter du thème de la fondation de la ville de Bagdad.
Comme on l’aura sans doute remarqué, Saturne est toujours impliqué lors de ces entreprises d’édification ; un Saturne dont la fonction s’exprime ici dans ce qu’elle a de plus négatif, à savoir la peur et la paranoïa, la rigidité et la fermeture.
18 avril 2007
Saturne direct le 19 avril

Après 4 mois et demi de rétrogradation, Saturne redevient direct le 19 avril à 18°09 Lion. Si toute planète (ou angle) à 18° se trouve concernée, ce sont surtout les natifs du Capricorne et du Verseau, et plus encore les personnes ayant des positions importantes à 15-25° des signes fixes (Lion, Verseau, Taureau et Scorpion), qui devraient ressentir le changement d’orientation de cette planète que l’on associe au principe de réalité et de structuration.
Dès le 20 mars, Saturne a ralenti à 19° Lion jusqu’à devenir stationnaire à 18°. Une planète stationnaire est une planète qui, vue de la Terre, semble s’arrêter quelques jours dans le ciel avant d’entamer son mouvement rétrograde ou direct. La station a pour effet d’intensifier le processus en cours. Dès lors, c’est comme si le temps était suspendu et qu’aucune avancée n’était possible.
Dès le 20 mars, Saturne a ralenti à 19° Lion jusqu’à devenir stationnaire à 18°. Une planète stationnaire est une planète qui, vue de la Terre, semble s’arrêter quelques jours dans le ciel avant d’entamer son mouvement rétrograde ou direct. La station a pour effet d’intensifier le processus en cours. Dès lors, c’est comme si le temps était suspendu et qu’aucune avancée n’était possible.
Cette période peut sembler interminable et frustrante à ceux qui sont plutôt entreprenants de nature ou qui ont des projets ambitieux en cours car, depuis le 6 décembre 2006, la rétrogradation de Saturne insiste sur le besoin de reconsidérer l’usage qui a été fait de cette fonction planétaire depuis l’été dernier. Les énergies saturniennes ne sont plus tournées vers l’extérieur, mais se sont intériorisées afin de mieux structurer, d’organiser en profondeur ses affaires ou bien de reconsidérer ses ambitions, le tout en fonction de ses possibilités et de ce qui s’avèrera utile à son évolution. A partir du 19 avril seulement, les choses vont bouger et prendre de la vitesse au fur et à mesure des semaines à venir.
En réalité, une nouvelle impulsion a déjà transpiré dans les actions ou dans les événements autour du 8-10 avril.
Le 8 s’est formé un trigone Soleil-Saturne et le 10 un trigone Soleil-Jupiter. Nous avons donc un grand Trigone en signes de Feu auquel vient s’adjoindre Mercure en Bélier, le 21. Ainsi, durant la période du 8-22 avril souffle un vent de progrès et de croissance très énergétique favorisant l’ambition sociale : cette configuration dynamisante et enthousiasmante favorise les projets et les initiatives touchant la vocation, la vie professionnelle et plus généralement l’amélioration des structures de vie. Elle génère et fait saisir des opportunités. Pour les personnes concernées (cf ci-dessus), des affaires peuvent être conclues et des contrats importants signés.
Sur le plan collectif, c’est le trigone Jupiter-Saturne de l’année 2007, pour la première fois en orbe le 16 mars dernier, qui est transmis par le Soleil et Mercure à 18-19°des signes de feu. Des indices de croissance et d’optimisme devraient ainsi se manifester sur les plans économique, social et politique. A noter que le 6 mai, jour du second tour de l’élection présidentielle, se forme le second trigone Jupiter-Saturne.
Enfin, la Nouvelle Lune du 17 avril à 27°05 Bélier, qui est trigone à Pluton-CG, peut elle aussi contribuer, deux jours avant la station directe de Saturne, à donner le sentiment d’un commencement régénérateur, d’un nouveau départ prometteur.
Quelque chose se met donc en place en ce mois d’avril, mais il faudra attendre la fin du mois de juillet 2007, lorsque Saturne transitera son degré de rétrogradation, pour que son message soit complètement intégré, puis que le collectif et chacun d’entre nous prennent la mesure de ce qui s’est incarné, autrement dit des résultats.
10 avril 2007
L’Humanité est encore à venir...

« Ce que les homme doivent tâcher de faire, c’est de s’identifier au globe dans son entièreté (...). L’humanité-planète, l’Humanité dans sa globalité tel un véritable organisme planétaire en rapport avec toutes les planètes et les systèmes d’étoiles, un centre de conscience et d’activité collective parmi des millions d’autres centres : l’établissement d’une telle humanité globale, c’est là la vision que l’on peut avoir de la grande possibilité qu’ouvre l’Ere du Verseau. »
Dane Rudhyar
02 avril 2007
« We are the world »

Le goût de l’avenir (3)
« Ce que vous êtes revêt une importance capitale, car vous êtes ce monde et ce monde est vous. C’est cela la compassion. »
« Si l’on s’assoit tranquillement au pied d’un arbre, on sent l’insondable mystère qui entoure la terre millénaire. Au cours d’une nuit paisible, lorsque les étoiles étincellent tout près de vous, on prend conscience de l’espace en expansion et de l’ordre mystérieux qui régit toutes choses, conscience de l’incommensurable et du rien, du mouvement des collines sombres et du cri du hibou. »
« Si l’on s’assoit tranquillement au pied d’un arbre, on sent l’insondable mystère qui entoure la terre millénaire. Au cours d’une nuit paisible, lorsque les étoiles étincellent tout près de vous, on prend conscience de l’espace en expansion et de l’ordre mystérieux qui régit toutes choses, conscience de l’incommensurable et du rien, du mouvement des collines sombres et du cri du hibou. »
Extraits du Journal de Krisnhamurti
L’homme est le monde. Et ce monde est l’homme, disait Jiddu Krishnamurti.
Pour celui ou celle qui souhaite se déconditionner et se libérer, il n’y a pas meilleure lecture que celle de Krishnamurti.
Car quel autre que lui a pendant cinquante ans enseigné que les mutations fondamentales de la société ne peuvent aboutir qu'au prix d'une transformation de la conscience individuelle. Quel autre que lui a mis l'accent sans relâche sur la nécessité de la connaissance de soi et sur la compréhension des influences limitatives et séparatrices du conditionnement religieux et nationaliste.
Les différences nées de la diversité des langues et des cultures ont occulté l’identité bio-anthropologique commune. Tel est le constat dressé depuis plusieurs années par Edgar Morin qui justement en appelle à l’inscription dans la Terre-Patrie.
Aujourd’hui, la communication universelle quasi-instantanée révèle des spécificités, des altérités, qui étaient jusqu’ici insoupçonnées et passaient inaperçues. A l’ère planétaire où l’interdépendance se généralise, le monde devient « notre maison » et pourtant, loin de rapprocher les hommes, la globalisation a aussi pour conséquence de lever les sociétés les unes contre les autres.
« Inquiétante étrangeté ».
L’étranger, sur qui nous projetons nos craintes de l’inconnu et de l’étrange, est depuis toujours mal-aimé, voire haï, en tous les cas stigmatisé. Sources d’incompréhension, d’insanité aussi, les différences virent aux conflits. Se percevant comme des rivales, les sociétés s’entre-tuent. Les religions monothéistes appellent leurs fidèles à combattre le Dieu concurrent. La nation et l’idéologie suscitent de nouvelles haines.
Aussi espérons qu’un jour, au-delà des égocentrismes et des ethnocentrismes, nous saurons reconnaître en tout ce qui vit sur Terre une même communauté de destin — un destin terrestre—, et nous verrons peut-être en cet autre, non plus un ennemi, mais un frère humain.
Alors quel politique, homme ou femme, va enfin se risquer à nous révéler notre identité terrienne ?!!! Quand serons-nous des citoyens terrestres ? Quand habiterons-nous la Terre, au sens où l’entendait le poète allemand Hölderlin.
Car sans cette prise de conscience préalable, l’homme n’assumera jamais sa responsabilité vis-à-vis de la planète et tous les vœux écologistes resteront lettre-morte. Posons-nous cette question simple : quelle nation se sacrifierait pour sauver la planète et le reste de l’humanité ?
Aucune. La messe est dite.
Depuis les temps immémoriaux, l’homme a fait fausse route. Car il a cultivé la haine et la violence plutôt que l’amour, nous instruit Krishnamurti. Il est maintenant nécessaire de changer puisque les dangers sont à ce point rendus qu’ils sont mortels à l’échelle de la l’humanité.
Comment faire ?
En mettant en avant ce qui unit et rassemble au lieu de focaliser sur ce qui divise, ce qui fragmente. Car de la division naissent le conflit et la souffrance. Le mal divise et n’engendre que le mal.
Comment l’homme a-t-il pu imaginer apporter la paix en faisant la guerre ? Cela ne se peut. Le dernier exemple en date est la fameuse « Pax americana » que G.W. Bush et les néoconservateurs de Washington ont essayé de répandre au Moyen-Orient en vertu de la soi-disant théorie des dominos. Au vu de la situation actuelle, nombreux sont ceux qui pointent la naïveté de tels mobiles pour plutôt évoquer une volonté d’instaurer le chaos dans cette région du monde.
Enfin et surtout, c’est en changeant nous-mêmes que nous changerons le monde.
Le problème individuel est le problème du monde : le monde est le reflet de ce que l’homme projette sur lui. Or, ce qu’il projette, ce sont ses complexes intérieurs, ses conflits internes, ses frustrations, ses peurs, ses avidités, ses mobiles et ses ambitions. De sorte que le problème individuel, explique Krishnamurti, devient le problème mondial.
Le monde et l’individu sont intimement reliés et ne peuvent être séparés. La pensée de Krishnamurti rejoint ici celle de G.G. Jung pour qui « Nous sommes, dans ce que notre vie a de plus privé et de plus subjectif non seulement les victimes, mais aussi les artisans de notre temps. Notre temps — c’est nous ! ».
L’état du monde a été créé par les individus, c’est-à-dire par moi et par vous.
En me changeant moi-même je peux changer le monde : l’homme intérieur prédominant toujours sur l’extérieur en ce sens que le monde est son reflet, c’est donc cet homme intérieur qu’il faut transformer.
Pour transformer le monde, il faut commencer près, avec soi-même. Car « transformer le monde » n’a en réalité aucun sens : on ne peut attribuer le monde à personne ! A l’inverse, l’individu vous l’attribuez à quelqu’un : c’est vous, c’est moi. Par conséquent, il faut commencer par soi-même. Il n’y a pas d’autre façon de faire.
« Tant que je suis avide, tant que je suis nationaliste, tant que j’ai soif d’acquérir, je crée une société dans laquelle l’avidité, la soif d’acquérir et le nationalisme sont déchaînés, ce qui conduit à des conflits et enfin à la guerre. Manifestement, il ne peut pas y avoir de mécanisme de changement tant que je suis avide, tant que je suis à la recherche du pouvoir, car mes actions provoqueront inévitablement une condition basée sur le pouvoir, politique, religieux ou social, qui en fin de compte conduira à un conflit. Etant le processus total de la société, je suis responsable de la guerre ; et si je désire ardemment la paix, je dois cesser d’être avide, accapareur, je ne dois avoir aucune nationalité, je ne dois appartenir à aucune religion organisée, ni à aucune idéologie. Je suis le processus total du monde, et si je change, si je me transforme, j’engendre une transformation radicale dans la société. (...) Et l’homme qui veut comprendre la signification totale de l’existence doit se comprendre lui-même — non en tant qu’individu s’opposant à la société, à la masse, mais en tant que processus total. C'est-à-dire qu’il doit être conscient de chaque pensée, de chaque sensation, de chaque action ; (...). Un tel homme connaîtra l’amour ; étant libre des éléments qui créent l’antagonisme — la croyance, le nationalisme, l’acquisition — il sera un des facteurs de la transformation du monde. » Extrait de « De la connaissance de soi ».
A la lecture de cette vision claire et pénétrante, je comprends qu’une politique et une géopolitique « révolutionnaires » sont encore à inventer.
J’emploie ici le mot « révolution » car un basculement, du conflit et de la guerre vers le pôle opposé qu’est l’amour, est ni plus ni moins nécessaire.
A suivre...
19 mars 2007
Les identités meurtrières

Le goût de l’avenir (2)
En annonçant qu’il créera, s’il est élu, un « ministère de l’immigration et de l’identité nationale », un des candidats à l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy puisqu’il faut le nommer, a déclenché une polémique dont notre pays se serait bien passé pour son image et aussi sa santé psychique. Coupler l’immigration à l’identité nationale, hormis le fait qu’il faudrait savoir de quelle identité il s’agit, c’est, en effet, opposer les Français aux étrangers.
Souvenons-nous de la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle de 2002 et du fameux « choc » qu’elle engendra. Au vu des sempiternels débats sur l’immigration et des intentions des uns et des autres, je constate, malheureusement, qu’il n’y a aucune solution de continuité entre la menace extrémiste d’hier et celle d’aujourd’hui.
Si nous étions vraiment sérieux, nous nous interrogerions.
Nous allons entrer dans une période historique comparable aux années 30 qui ont connu la montée du fascisme et des totalitarismes.
Si l’actuelle opposition Saturne-Neptune est la marque d’un désarroi et d’une perte de foi face à l’avenir (c’est comme si nous vivions enfermés dans une bulle de négativité), les grands bouleversements, quant à eux, n’auront lieu qu’après 2007. Le carré en T cardinal formé de Saturne, Uranus et Pluton, qui sera en orbe de 2008 à 2011, va confronter l’humanité à des défis particulièrement aigus.
Au XXème siècle, ces trois planètes se sont retrouvées par deux fois en aspects tendus : de 1929 à 1933, puis de 1964 à 1968. De ces deux périodes, c’est la Grande Crise des années 1929-1933, avec ses effets dramatiques sur la vie politique, qui est la plus approchante du climat à venir. Aussi, conviendrait-il d’être très prudent face à la xénophobie.
Remarquez, d’ores et déjà, comme tous les nationalismes sont de plus en plus décomplexés en Europe. Et chose très inquiétante : l’Allemagne s’y met aussi.
De son côté, la France est un pays mal en point.
Trois « placards », mal liquidés par la politique française, pèsent lourd dans la psyché nationale, plus encore que la globalisation ou l’euro fort. Il s’agit, comme s’en est souvent expliqué un de nos plus brillants écrivains, de la période 1940-1944, de la guerre d’Algérie et de l’explosion de 1968.
Si la France a récemment fait quelques avancées du côté de la conscience d’une responsabilité et de l’autocritique, elle n’en est qu’à ses débuts. C’est la raison pour laquelle les Français vont pendant longtemps encore demeurer les champions du monde de la consommation d’antidépresseurs. Cela explique aussi pourquoi la France n’en finit pas de chuter.
Une étude des cycles de la France et de la Vème république permet d’envisager un nouveau départ (relatif) socio-économique et politique à l’automne. Une ère s’achèvera alors véritablement, celle de Chirac. Faut-il s’attendre au mois de novembre 2007 à des réactions et aux conséquences, bonnes ou mauvaises, des premières mesures gouvernementales, ou bien encore aux états généraux promis par Ségolène Royal ?
D’ici là et dans ce contexte général, en appeler aux vieux démons pour remporter une élection présidentielle est dangereux. C’est faire de la France la proie des ombres passées et la condamner à n’avoir aucun avenir.
Plus grave, c’est réveiller les différences et les conflits identitaires dans un monde secoué par de nouvelles guerres pour les ressources (le pétrole, le gaz naturel, l’eau...) et montrant dans le même temps des signes inquiétants de dérèglement climatique et de pollution.
Comment dès lors espérer s’attaquer à ces problèmes majeurs, vitaux, qui exigent de chaque être humain une prise de conscience que la Terre est sa patrie ?
A suivre.
En annonçant qu’il créera, s’il est élu, un « ministère de l’immigration et de l’identité nationale », un des candidats à l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy puisqu’il faut le nommer, a déclenché une polémique dont notre pays se serait bien passé pour son image et aussi sa santé psychique. Coupler l’immigration à l’identité nationale, hormis le fait qu’il faudrait savoir de quelle identité il s’agit, c’est, en effet, opposer les Français aux étrangers.
Souvenons-nous de la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle de 2002 et du fameux « choc » qu’elle engendra. Au vu des sempiternels débats sur l’immigration et des intentions des uns et des autres, je constate, malheureusement, qu’il n’y a aucune solution de continuité entre la menace extrémiste d’hier et celle d’aujourd’hui.
Si nous étions vraiment sérieux, nous nous interrogerions.
Nous allons entrer dans une période historique comparable aux années 30 qui ont connu la montée du fascisme et des totalitarismes.
Si l’actuelle opposition Saturne-Neptune est la marque d’un désarroi et d’une perte de foi face à l’avenir (c’est comme si nous vivions enfermés dans une bulle de négativité), les grands bouleversements, quant à eux, n’auront lieu qu’après 2007. Le carré en T cardinal formé de Saturne, Uranus et Pluton, qui sera en orbe de 2008 à 2011, va confronter l’humanité à des défis particulièrement aigus.
Au XXème siècle, ces trois planètes se sont retrouvées par deux fois en aspects tendus : de 1929 à 1933, puis de 1964 à 1968. De ces deux périodes, c’est la Grande Crise des années 1929-1933, avec ses effets dramatiques sur la vie politique, qui est la plus approchante du climat à venir. Aussi, conviendrait-il d’être très prudent face à la xénophobie.
Remarquez, d’ores et déjà, comme tous les nationalismes sont de plus en plus décomplexés en Europe. Et chose très inquiétante : l’Allemagne s’y met aussi.
De son côté, la France est un pays mal en point.
Trois « placards », mal liquidés par la politique française, pèsent lourd dans la psyché nationale, plus encore que la globalisation ou l’euro fort. Il s’agit, comme s’en est souvent expliqué un de nos plus brillants écrivains, de la période 1940-1944, de la guerre d’Algérie et de l’explosion de 1968.
Si la France a récemment fait quelques avancées du côté de la conscience d’une responsabilité et de l’autocritique, elle n’en est qu’à ses débuts. C’est la raison pour laquelle les Français vont pendant longtemps encore demeurer les champions du monde de la consommation d’antidépresseurs. Cela explique aussi pourquoi la France n’en finit pas de chuter.
Une étude des cycles de la France et de la Vème république permet d’envisager un nouveau départ (relatif) socio-économique et politique à l’automne. Une ère s’achèvera alors véritablement, celle de Chirac. Faut-il s’attendre au mois de novembre 2007 à des réactions et aux conséquences, bonnes ou mauvaises, des premières mesures gouvernementales, ou bien encore aux états généraux promis par Ségolène Royal ?
D’ici là et dans ce contexte général, en appeler aux vieux démons pour remporter une élection présidentielle est dangereux. C’est faire de la France la proie des ombres passées et la condamner à n’avoir aucun avenir.
Plus grave, c’est réveiller les différences et les conflits identitaires dans un monde secoué par de nouvelles guerres pour les ressources (le pétrole, le gaz naturel, l’eau...) et montrant dans le même temps des signes inquiétants de dérèglement climatique et de pollution.
Comment dès lors espérer s’attaquer à ces problèmes majeurs, vitaux, qui exigent de chaque être humain une prise de conscience que la Terre est sa patrie ?
A suivre.
09 mars 2007
Jupiter en Sagittaire (24 nov 2006 - 18 déc 2007)

Jupiter transite depuis quelques mois déjà son propre signe, le Sagittaire, où il est «en domicile», autrement dit, il y exprime sa forme la plus pure. Sa nature y est amplifiée et exagérée car Jupiter, qui a en détestation les limites, a tendance à s’enfler.
Traditionnellement, Jupiter accroît notre compréhension et transforme nos expériences en sagesse. En transitant le Scorpion, il a élargi notre conscience des relations intimes, ainsi que celle de notre pouvoir personnel. Maintenant en Sagittaire, il augmente notre conscience culturelle, sociale et religieuse, et aussi notre confiance dans la vie et notre besoin de défi, de dépassement.
Jupiter symbolisant l’optimisme, la joie et l’abondance, ce transit va refléter l’espoir et la vision d’un avenir meilleur. La « pensée positive » et le renouvellement de la foi en la vie devraient ainsi concourir à créer un certain mieux-être, un sentiment bien venu dans le climat de l’actuelle opposition Saturne-Neptune, l’alignement majeur de cette année mais dont nous subissons les effets éprouvants depuis la fin 2004.
Le collectif va s’orienter vers le « progrès » et la « réussite » qui sont les mots favoris du jupitérien. L’y aideront le carré Jupiter-Uranus et le trigone Jupiter-Saturne de l’année 2007. De surcroît, l’entrée de Jupiter en Sagittaire fait chuter la pression des douze derniers mois au cours desquels Jupiter et Saturne, les planètes sociales, étaient dans des signes d’éléments incompatibles entre eux, à savoir l’eau et le feu.
Avec d’un côté Saturne continuant son transit en Lion jusqu’en septembre 2007 et de l’autre des qualités jupitériennes s’exprimant beaucoup mieux à présent dans le Sagittaire, les énergies sont d’ores et déjà en affinité élémentale. Et cela s’est senti avant même l’aspect de trigone entre les deux planètes à partir de mars 2007.
Jupiter, en élargissant les horizons mentaux de l’être humain, fait voir les choses « en perspective » et surtout « en grand ». Préparons-nous donc aux débordements d’inspiration et aux projets ambitieux, les domaines relatifs aux voyages, à l’exploration et à l’aventure, à l’enseignement et aux études supérieures, à l’édition, à la justice, à la politique et au sport, étant particulièrement favorisés.
Le programme d’exploration humaine du système solaire de la NASA, laquelle a annoncé le 4 décembre dernier qu'elle envisageait d'établir une base permanente sur la Lune autour de 2020, est à mettre au crédit du transit de Jupiter en Sagittaire qui traduit l’envie de s’aventurer en territoire inconnu.
Enfin, n’oublions pas, qu’ennemi des limites, Jupiter pêche très souvent par excès. En domicile, Zeus le « Roi des dieux » ne connaît ni la modération, ni le principe de réalité. Par conséquent, attention au gaspillage et à la trop grande prise de risque. A cela s’ajoutent également de l’intolérance et du fanatisme sur les plans idéologiques et religieux.
Ainsi, on se rappellera que lors des précédents transits de Jupiter en Sagittaire : I. Rabin fut abattu par un Juif orthodoxe, de même qu’eut lieu le génocide du Rwanda (94-95) ; Marcos, le leader des Philippines, a été assassiné (83-84) ; les athlètes israéliens furent tués lors des Jeux de Munich (71-72) ; l’insurrection de Lhassa contre la présence chinoise a été écrasée et le Dalaï Lama dut se réfugier en Inde (59-60) ; Gandhi fut assassiné (47-48).
Traditionnellement, Jupiter accroît notre compréhension et transforme nos expériences en sagesse. En transitant le Scorpion, il a élargi notre conscience des relations intimes, ainsi que celle de notre pouvoir personnel. Maintenant en Sagittaire, il augmente notre conscience culturelle, sociale et religieuse, et aussi notre confiance dans la vie et notre besoin de défi, de dépassement.
Jupiter symbolisant l’optimisme, la joie et l’abondance, ce transit va refléter l’espoir et la vision d’un avenir meilleur. La « pensée positive » et le renouvellement de la foi en la vie devraient ainsi concourir à créer un certain mieux-être, un sentiment bien venu dans le climat de l’actuelle opposition Saturne-Neptune, l’alignement majeur de cette année mais dont nous subissons les effets éprouvants depuis la fin 2004.
Le collectif va s’orienter vers le « progrès » et la « réussite » qui sont les mots favoris du jupitérien. L’y aideront le carré Jupiter-Uranus et le trigone Jupiter-Saturne de l’année 2007. De surcroît, l’entrée de Jupiter en Sagittaire fait chuter la pression des douze derniers mois au cours desquels Jupiter et Saturne, les planètes sociales, étaient dans des signes d’éléments incompatibles entre eux, à savoir l’eau et le feu.
Avec d’un côté Saturne continuant son transit en Lion jusqu’en septembre 2007 et de l’autre des qualités jupitériennes s’exprimant beaucoup mieux à présent dans le Sagittaire, les énergies sont d’ores et déjà en affinité élémentale. Et cela s’est senti avant même l’aspect de trigone entre les deux planètes à partir de mars 2007.
Jupiter, en élargissant les horizons mentaux de l’être humain, fait voir les choses « en perspective » et surtout « en grand ». Préparons-nous donc aux débordements d’inspiration et aux projets ambitieux, les domaines relatifs aux voyages, à l’exploration et à l’aventure, à l’enseignement et aux études supérieures, à l’édition, à la justice, à la politique et au sport, étant particulièrement favorisés.
Le programme d’exploration humaine du système solaire de la NASA, laquelle a annoncé le 4 décembre dernier qu'elle envisageait d'établir une base permanente sur la Lune autour de 2020, est à mettre au crédit du transit de Jupiter en Sagittaire qui traduit l’envie de s’aventurer en territoire inconnu.
Enfin, n’oublions pas, qu’ennemi des limites, Jupiter pêche très souvent par excès. En domicile, Zeus le « Roi des dieux » ne connaît ni la modération, ni le principe de réalité. Par conséquent, attention au gaspillage et à la trop grande prise de risque. A cela s’ajoutent également de l’intolérance et du fanatisme sur les plans idéologiques et religieux.
Ainsi, on se rappellera que lors des précédents transits de Jupiter en Sagittaire : I. Rabin fut abattu par un Juif orthodoxe, de même qu’eut lieu le génocide du Rwanda (94-95) ; Marcos, le leader des Philippines, a été assassiné (83-84) ; les athlètes israéliens furent tués lors des Jeux de Munich (71-72) ; l’insurrection de Lhassa contre la présence chinoise a été écrasée et le Dalaï Lama dut se réfugier en Inde (59-60) ; Gandhi fut assassiné (47-48).
23 février 2007
La bonne humeur, ça se cultive... la déprime et la dépression aussi !
Nombre de personnes qui viennent me consulter, qu’il s’agisse aussi bien de consultations d’astrologie que de développement personnel, sont déprimées, voire même dépressives.
C’est toujours pareil.
Lorsque je les accueille, la plupart du temps mes clients sont tous souriants. Puis, à peine assis, à quelques minutes d’intervalle, ils prennent leur mine la plus abattue ; leur posture physique change radicalement.
Pourquoi ? Parce qu'ils se mettent inconsciemment en condition pour me raconter leurs problèmes, leurs malheurs.
Ce sont pourtant intrinsèquement les mêmes personnes...
Si, par mésaventure, il m’arrivait dès le matin au petit-déjeuner de mettre n’importe quel CD sur la platine laser et si ma main malheureuse choisissait les adagios des symphonies de Mahler, c’est sûr je démarrerais très mal ma journée. Par contre, si j’écoutais les Saisons de Vivaldi par les baroqueux de Fabio Biondi ou mieux encore The late violin Concertos par l'extraordinaire Carmignola, je serais dynamisée jusqu’au soir.
Savoir modifier consciemment, volontairement, notre état intérieur, lequel influence directement notre comportement, c’est-à-dire principalement nos paroles, nos actions et nos décisions, est primordial.
Nous pouvons le faire de deux façons : soit en jouant sur nos représentations internes (ce qui se passe dans notre esprit), soit en jouant sur notre physiologie.
C’est bien connu, l’esprit = la matière ou le corps. En agissant sur l’un, on agit forcément sur l’autre.
Le plus facile est évidemment de travailler sur sa physiologie, son physique. Tout le monde peut dès lors profiter d’un mieux être. Instantanément.
La façon dont vous vous tenez (droit ou avachi), la façon dont vous respirez (profondément ou superficiellement), le masque que vous posez sur votre visage (souriant ou triste), tout ceci influence votre état intérieur.
Essayez d’adopter systématiquement une posture tonique et le sourire, vous verrez VOUS NE POUVEZ PAS « déprimer ».
Avez-vous une activité physique, de préférence matinale ? Certains « sages » conseillent de se lever avec le soleil et de faire quelques exercices tout en profitant de ses premiers rayons... Plus modestement, ne serait-ce que marcher au lieu de systématiquement utiliser votre voiture ou le bus.
Nietzsche pratiquait l’art de la promenade. Julien Gracq n’écrivait de façon intensive que deux heures par jour. L’écriture produit une effervescence qui devient gênante, disait-il, il faut marcher, sortir, s’aérer.
Et ce qui vaut pour un écrivain vaut peut-être plus encore pour les activités professionnelles d’aujourd’hui rendues stressantes par l’écran d’ordinateur et l’ici et maintenant, l’impression d’un « présent éternel » façon George Orwell.
Il faut bouger et utiliser son corps au lieu de rester amorphe dans son canapé... Sauter à la corde, c’est très bon. Danser, aussi. L’immobilité est dans la majorité des cas contraire à la vie. Et l’immobilité totale, c’est la mort...
08 février 2007
La grande bifurcation et la fondation d'une nouvelle culture

Le goût de l’avenir (1)
Il y a quelques semaines, alors que je cherchais dans ma bibliothèque de quoi alimenter un futur article sur la question environnementale et le changement climatique, ma main s’est posée sur un ouvrage de Jean-Claude Guillebaud au titre évocateur, « Le goût de l’avenir ». J’en ai relu avec attention les dix premières pages.
« Le goût de l’avenir » est, en fait, une formule du célèbre sociologue allemand Max Weber à propos de la politique.
Justement, en quoi consisterait ce « goût » ?
Dans le refus du bonheur modeste de l’instant tout autant que dans celui du fatalisme désenchanté. Il devrait s’agir, comme le souligne Jean-Claude Guillebaud, de reconquérir une « maîtrise minimale de l’histoire ».
Après l’ère gaullienne, l’ère mitterrandienne et l’ère chiraquienne, voici enfin venu le temps de la relève, nous dit-on. Pourtant, et malgré leur prétendue « jeunesse », les politiques peinent à incarner ce goût de l’avenir et à emmener dans leur sillage toute la nation. Et ce constat à l’échelon national, rendu plus éclatant en raison du temps électoral, vaut depuis plus longtemps encore au niveau européen.
Ce défaut d’une personnalité charismatique animée d’une grande « vision », comme chaque Français espère maintenant voir émerger du paysage politique, est de surcroît dramatiquement accusé par le temps historique.
La fréquentation des intellectuels permet, en effet, de comprendre que nous sommes en train de vivre, non pas un changement, mais une « révolution », voire même ce que le prix Nobel Illya Prigogine appelle « la grande bifurcation », c’est-à-dire une combinaison des trois « révolutions » contemporaines (économique, numérique et génétique).
Selon lui, elle surpasserait la révolution des Lumières, le passage de l’ère médiévale à la Renaissance et même la chute de l’Empire romain. Cette « grande bifurcation » serait d’une ampleur comparable au basculement qui, il y a douze mille ans, fit passer l’humanité du paléolithique au néolithique et qui nous valut l’entrée dans la civilisation.
Dès lors, combien nous semblent dérisoires ces questions de carte scolaire et de cantine, ces formules et slogans bêtes à pleurer... De mémoire, aucune campagne présidentielle ne fut aussi nulle.
Alors que tous les paradigmes perdent progressivement de leur efficience dans quelque discipline que ce soit, tout serait à réinventer. Comme le suggère Jean-Claude Guillebaud, « Idéalement, il faudrait déplacer les lignes, secouer l’échiquier, ignorer les catégories et les frontières, bousculer les disciplines du savoir, explorer les marges, braver les convenances intellectuelles et renoncer aux prudences finaudes. »
C’est dire si les politiques sont « out » !
Face au monde ancien, le monde que nous avons connu, qui meurt et s’efface à une vitesse exponentielle, la tentation est grande de céder à la nostalgie. Est-ce un hasard si l’exposition au Grand Palais sur le thème de la «Mélancolie » a battu des records de fréquentation fin 2005-début 2006.
Concomitante à la Grande Croix fixe formée de Mars, Jupiter et surtout de l’opposition Saturne-Neptune, l’astrologue, lui, n’a pas été étonné du succès de cette manifestation.
Pourtant, rien n’est à regretter. Il ne faut pas pleurer sur cette culture, une « culture de mort » contre laquelle Jean-Paul II a lutté tout au long de son pontificat.
A-t-elle empêché Rome ou Athènes de disparaître ? A-t-elle retenu l’Occident qui les a remplacées de massacrer des peuples colonisés, de tuer des femmes et des enfants, d’occire des innocents, des animaux, des plantes ?
Tout ce qui vit et respire sur notre planète Terre, tout ce qui est inerte aussi, a été saccagé, exploité, gâché, détruit.
L’humanisme occidental, un humanisme de pacotille, a toléré l’abomination d’Hiroshima et de Nagasaki. Pire : l’extermination des juifs.
J’ai toujours en mémoire les mots de George Steiner dans un entretien pour le Magazine Littéraire de juin 2006 : « (...) l’Europe est peut-être fatiguée de ses deux mille ans d’histoire. Pourquoi se remettrait-elle des deux guerres mondiales, des tueries de la Première aux massacres de la Seconde ? Dans le passé, des empires immensément doués ont disparu ! Et puis, il est possible que les cultures qui tuent leurs juifs ne revivent pas. »
Après cela, il ne reste plus qu'à ressusciter.
Et comme l’écrit Michel Serres : « D’éduquer cet autre humain en train de naître, de fonder une culture neuve où croissent les obstacles au retour de la barbarie, de déployer un autre grand récit à partir d’une encyclopédie des sciences, de concevoir une philosophie, d’imaginer une politique, de construire une autre cité, comme aux temps d’Erasme, de Rabelais ou de Montaigne, passée la scolastique du Moyen-âge, comme aux temps où Saint-Augustin bâtissait, sur les ruines de la ville romaine et terrestre, la cité de Dieu, (...), comme aux temps où Jésus-Christ payait de sa vie la reconnaissance des victimes innocentes, (...).
A suivre.
A suivre.
01 février 2007
Arrêter de fumer, c'est facile !
Oui, arrêter de fumer c’est réellement facile, je ne fais pas d’humour. Et c’est une ancienne grande fumeuse qui vous le dit !
Elevée dans une famille de non-fumeurs, j’ai fumé dès l’âge de 13 ans. De façon systématique à partir de 16 ans jusqu’à 34 ans. Pas un seul jour sans tabac pendant 18 ans. Les dernières années je fumais jusqu’à 30 cigarettes par jour.
Je fumais de tout : tabac à rouler, cigarettes blondes, brunes, et même le cigare.
J’aimais le tabac.
En fait, c’était surtout l’odeur du tabac qui me plaisait.
Toute petite, il parait que j’allais sur la plage près des personnes qui fumaient. Je ramassais même les mégots ! Au début, cela a beaucoup amusé mon entourage non-fumeur.
Adulte, je n’en avais pas le souvenir et cela me faisait rire lorsque ma mère me le racontait.
Vers 10 ans, la première cigarette, la « Gauloise » du père d’une copine, je n’ai pas aimé du tout. Ce goût, c’était affreux. Plus tard, une mentholée. Elle est mieux passée. Et puis, tant d’autres ont suivi. Plusieurs marques, toujours à la recherche du « parfum » idéal.
Et pourtant, cette désagréable différence au goût.
Mes parents non-fumeurs ont essayé de me « raisonner ». A 20 ans, ma grand-mère, croyant avoir trouvé la solution, m’avait même proposé 20.000 frs pour que j’arrête.
Rien à faire, bien sûr.
Je n’ai jamais eu l’idée, et encore moins l’envie, d’arrêter la cigarette.
Alors que s’est-il donc passé fin mai 2001 pour qu’entre moi et le tabac, cela soit fini à jamais ?
Un soir, très tard, un virus a attaqué le nerf de mon oreille interne droite... D’un coup, toute la pièce, absolument tout autour de moi a tourné à 180 degrés à 200 à l’heure... je vous passe les détails.
Je suis restée alitée deux semaines totalement dépendante. La première semaine, sans pouvoir bouger la tête d’un millimètre sous peine d’être prise de vertiges. De cette expérience me reste un acouphène, une légère surdité de l’oreille droite, une perte d’équilibre dans le noir ou lorsque je suis fatiguée et... l’arrêt définitif du tabac.
Ce n’est pas la maladie qui en est la cause. C’est l’odeur.
Les premiers jours, lorsque j’étais alitée, une amie fumeuse est venue plusieurs fois m’embrasser. J’ai trouvé cette odeur de tabac froid, âcre, totalement répugnante et dégoutante. Avez-vous déjà senti l’haleine d’un fumeur ? Dans le métro, à l’heure de pointe par exemple.
Pour moi, c’est immonde. Voila. L’explication est toute simple.
A cette odeur de tabac que j’appréciais tant depuis la prime enfance s’est greffée au point de la remplacer presque instantanément une odeur immonde et répugnante.
Dans mon cerveau, une représentation olfactive très désagréable associée au tabac en a remplacé une autre autrefois source de plaisir. Le secret est là.
Je n’ai plus jamais éprouvé l’envie de fumer, je ne supporte plus du tout l’odeur du tabac et j’attends avec impatience l’interdiction complète dans les restaurants et les bars.
Je n’ai pris que deux-trois kilos... de muscle car depuis je refais du sport. Inutile de préciser que je ne me suis jamais aussi bien sentie de ma vie. Le souffle est revenu très rapidement ainsi que le goût. C’est fulgurant. Sans parler du teint.
Rien ne m’a manqué. Je n’ai pas compensé par la nourriture ou une drogue médicamenteuse quelconque.
Ce que les médias, les scientifiques, les médecins et les pharmaciens vous assènent est totalement FAUX. L’arrêt définitif du tabac peut se faire presque dans l’instant et sans manque. Je l’ai fait et d’autres aussi.
Remarquez tout le tapage médiatique autour de cette interdiction dans les lieux publics. On va vous montrer et vous démontrer pendant plusieurs jours, de façon à ce que cela s’imprime bien dans votre cerveau, qu’arrêter la cigarette ne se fait pas sans aide : des médecins, des psychologues, du patron, de la Nicorette, de l’hypnotiseur et j’en passe.
Bref, on forge dans votre esprit la CROYANCE qu’arrêter de fumer est très difficile et douloureux.
J’ai même lu dans le journal un article où un scientifique dit avoir trouvé la zone du cerveau où se situe la dépendance !
C’est sûr, cela ne va pas rassurer les fumeurs qui se préparent à vivre un vrai parcours du combattant... et surtout à dépenser beaucoup d’argent. Car finalement le but est celui-là : récupérer d’un côté ce que l’état perd de l’autre.
Je le répète : ARRETER DE FUMER EST FACILE.
La nicotine est évacuée du corps en 24 heures et le goût revient les jours qui suivent. En discutant, je me suis rendue compte que d’autres l’on fait tout comme moi, d’un coup. Sans grossir, sans manque. Sans remplacer cette compulsion par une autre compulsion tout aussi néfaste.
Il vous faut trouver ce qui vous plait dans la cigarette et opérer une nouvelle association mentale. Cette technique, que certains découvrent par eux-mêmes, peut vous être transmise en quelques séances de développement personnel (PNL).
Essayez. Cela s’applique à tellement d’autres compulsions.
Si vous souhaitez arrêter de fumer ou régler vos problèmes de poids, je consulte à mon cabinet. En quelques séances d’1 heure 30, délivrez-vous de vos compulsions et exploitez de nouvelles ressources qui sommeillent en vous.
Elevée dans une famille de non-fumeurs, j’ai fumé dès l’âge de 13 ans. De façon systématique à partir de 16 ans jusqu’à 34 ans. Pas un seul jour sans tabac pendant 18 ans. Les dernières années je fumais jusqu’à 30 cigarettes par jour.
Je fumais de tout : tabac à rouler, cigarettes blondes, brunes, et même le cigare.
J’aimais le tabac.
En fait, c’était surtout l’odeur du tabac qui me plaisait.
Toute petite, il parait que j’allais sur la plage près des personnes qui fumaient. Je ramassais même les mégots ! Au début, cela a beaucoup amusé mon entourage non-fumeur.
Adulte, je n’en avais pas le souvenir et cela me faisait rire lorsque ma mère me le racontait.
Vers 10 ans, la première cigarette, la « Gauloise » du père d’une copine, je n’ai pas aimé du tout. Ce goût, c’était affreux. Plus tard, une mentholée. Elle est mieux passée. Et puis, tant d’autres ont suivi. Plusieurs marques, toujours à la recherche du « parfum » idéal.
Et pourtant, cette désagréable différence au goût.
Mes parents non-fumeurs ont essayé de me « raisonner ». A 20 ans, ma grand-mère, croyant avoir trouvé la solution, m’avait même proposé 20.000 frs pour que j’arrête.
Rien à faire, bien sûr.
Je n’ai jamais eu l’idée, et encore moins l’envie, d’arrêter la cigarette.
Alors que s’est-il donc passé fin mai 2001 pour qu’entre moi et le tabac, cela soit fini à jamais ?
Un soir, très tard, un virus a attaqué le nerf de mon oreille interne droite... D’un coup, toute la pièce, absolument tout autour de moi a tourné à 180 degrés à 200 à l’heure... je vous passe les détails.
Je suis restée alitée deux semaines totalement dépendante. La première semaine, sans pouvoir bouger la tête d’un millimètre sous peine d’être prise de vertiges. De cette expérience me reste un acouphène, une légère surdité de l’oreille droite, une perte d’équilibre dans le noir ou lorsque je suis fatiguée et... l’arrêt définitif du tabac.
Ce n’est pas la maladie qui en est la cause. C’est l’odeur.
Les premiers jours, lorsque j’étais alitée, une amie fumeuse est venue plusieurs fois m’embrasser. J’ai trouvé cette odeur de tabac froid, âcre, totalement répugnante et dégoutante. Avez-vous déjà senti l’haleine d’un fumeur ? Dans le métro, à l’heure de pointe par exemple.
Pour moi, c’est immonde. Voila. L’explication est toute simple.
A cette odeur de tabac que j’appréciais tant depuis la prime enfance s’est greffée au point de la remplacer presque instantanément une odeur immonde et répugnante.
Dans mon cerveau, une représentation olfactive très désagréable associée au tabac en a remplacé une autre autrefois source de plaisir. Le secret est là.
Je n’ai plus jamais éprouvé l’envie de fumer, je ne supporte plus du tout l’odeur du tabac et j’attends avec impatience l’interdiction complète dans les restaurants et les bars.
Je n’ai pris que deux-trois kilos... de muscle car depuis je refais du sport. Inutile de préciser que je ne me suis jamais aussi bien sentie de ma vie. Le souffle est revenu très rapidement ainsi que le goût. C’est fulgurant. Sans parler du teint.
Rien ne m’a manqué. Je n’ai pas compensé par la nourriture ou une drogue médicamenteuse quelconque.
Ce que les médias, les scientifiques, les médecins et les pharmaciens vous assènent est totalement FAUX. L’arrêt définitif du tabac peut se faire presque dans l’instant et sans manque. Je l’ai fait et d’autres aussi.
Remarquez tout le tapage médiatique autour de cette interdiction dans les lieux publics. On va vous montrer et vous démontrer pendant plusieurs jours, de façon à ce que cela s’imprime bien dans votre cerveau, qu’arrêter la cigarette ne se fait pas sans aide : des médecins, des psychologues, du patron, de la Nicorette, de l’hypnotiseur et j’en passe.
Bref, on forge dans votre esprit la CROYANCE qu’arrêter de fumer est très difficile et douloureux.
J’ai même lu dans le journal un article où un scientifique dit avoir trouvé la zone du cerveau où se situe la dépendance !
C’est sûr, cela ne va pas rassurer les fumeurs qui se préparent à vivre un vrai parcours du combattant... et surtout à dépenser beaucoup d’argent. Car finalement le but est celui-là : récupérer d’un côté ce que l’état perd de l’autre.
Je le répète : ARRETER DE FUMER EST FACILE.
La nicotine est évacuée du corps en 24 heures et le goût revient les jours qui suivent. En discutant, je me suis rendue compte que d’autres l’on fait tout comme moi, d’un coup. Sans grossir, sans manque. Sans remplacer cette compulsion par une autre compulsion tout aussi néfaste.
Il vous faut trouver ce qui vous plait dans la cigarette et opérer une nouvelle association mentale. Cette technique, que certains découvrent par eux-mêmes, peut vous être transmise en quelques séances de développement personnel (PNL).
Essayez. Cela s’applique à tellement d’autres compulsions.
Si vous souhaitez arrêter de fumer ou régler vos problèmes de poids, je consulte à mon cabinet. En quelques séances d’1 heure 30, délivrez-vous de vos compulsions et exploitez de nouvelles ressources qui sommeillent en vous.
Renseignements et prise de RDV au 06 32 79 40 20
30 janvier 2007
Le temps politique
A la veille de ces élections présidentielles dont nous sommes déjà saturés avant d'avoir eu vent du programme politique des candidats, et surtout de leur vision de l'avenir, une analyse parue dans le Monde en ce début d'année. Edifiant.
Les paradoxes du temps politique, par Jean-Louis Andreani
LE MONDE 01.01.07 16h08 • Mis à jour le 01.01.07 16h09
Les politiques vont de plus en plus vite, comme tout le monde. L'instantanéité leur dicte souvent sa loi, le court terme tend à devenir l'horizon commun. La pression de médias toujours plus nombreux, la généralisation des nouvelles technologies qui déversent un flot continu d'informations en temps réel sur des citoyens, eux-mêmes de moins en moins patients, contribuent à créer un sentiment d'urgence encore accentué par les facteurs propres au champ politique.
Depuis 1981, toutes les élections législatives, sans exception, ont débouché sur une alternance. Le quinquennat a raccourci l'horizon présidentiel. Il est en outre admis qu'un nouveau gouvernement ne dispose plus de l'assise populaire suffisante pour faire passer des réformes difficiles après un an et demi, au maximum. Ce sera le cas pour le nouvel exécutif issu des élections de 2007. Les politiques sont donc pris dans une sorte de vertige de la performance, tenaillés par le besoin d'obtenir le plus vite possible des résultats visibles, quitte à ce qu'une priorité chasse l'autre.
Or le temps nécessaire à la décision et à l'action politiques ne cesse, lui, de s'allonger. La démocratie prend du temps. Temps politique, administratif, technique... Chaque étape impose ses délais. La volonté, louable, de perfectionner en permanence la République, de prendre en compte tous les intérêts, risques et aspects des problèmes, dans une société de plus en plus complexe, fragmentée, délicate à manier, est à la source d'obligations supplémentaires, de procédures nouvelles, toutes dévoreuses de temps. A l'orée de l'été 1936, après la victoire du Front populaire, dans la foulée des accords de Matignon, signés le 7 juin, sont instaurées deux semaines de congés payés et la semaine de 40 heures. En moins de trois semaines, la loi est rédigée, votée et publiée au Journal officiel, le 26 juin.
Au printemps 1981, après la victoire de la gauche, l'accord sur la 5e semaine de congé et les 39 heures est conclu dans la nuit du 17 au 18 juillet. Il faudra six mois pour que l'ordonnance soit publiée au JO du 17 janvier 1982. Encore le gouvernement a-t-il évité, par cette procédure, une discussion parlementaire sur le fond, à la différence de son prédécesseur de 1936.
Tout, aujourd'hui, est long. L'élaboration des lois, règlements, et même de certains décrets est souvent soumise à des consultations obligatoires, soit autant de délais. Dans le champ économique et social, après la mésaventure de Dominique de Villepin pour tenter d'imposer à la hussarde le projet de CPE, l'idée que la rédaction d'un projet de loi important doit passer par une concertation préalable fait son chemin. On ne peut que se féliciter de cette promotion du dialogue social. Mais il faudra y consacrer encore un peu plus de temps.
Au demeurant, l'appétence bien française pour la loi plutôt que pour le contrat, soulignée en son temps par Michel Rocard, et aujourd'hui par Lionel Jospin ou Jacques Chirac, est elle-même l'une des sources de l'inflation législative. Cette profusion est devenue l'un des fléaux de la République, surtout avec des lois de plus en plus touffues.
Compte tenu, précisément, de l'afflux de textes qui encombrent le Parlement et créent une file d'attente, en particulier en début de législature, le parcours ordinaire d'un projet de loi prend des mois : depuis les arbitrages interministériels et le tour minutieux des circuits politico-administratifs intéressés pour le valider jusqu'à la censure éventuelle du Conseil constitutionnel, en passant par les fameuses "navettes" parlementaires. Avec parfois des bouchons supplémentaires quand l'opposition joue l'obstruction.
Après la promulgation, vient enfin le temps des décrets. Et celui-là aussi peut être très long. Souvent une loi ne vaut que par ses décrets d'application. Or c'est le lieu où se conjuguent difficultés techniques, freins administratifs et obstacles politiques. D'autant qu'à l'inverse des régimes précédents les rédacteurs de la Constitution de la Ve République, qui se méfiaient du Parlement, ont fixé dans l'article 34 la liste des domaines qui relèvent de la loi. L'article 37 précise que tout le reste est l'affaire du règlement. Conséquence : pour rattraper le terrain perdu sur l'administratif, le législateur entre dans les détails. La loi, de plus en plus lourde à manier, suppose de nombreux décrets. Dans ce contexte, plus une loi est délicate et contestée, plus les décrets peuvent tarder. La loi littoral de 1986 en fournit un exemple célèbre : l'un de ses décrets d'application est sorti en 2004 !
Enfin, la construction européenne a encore complexifié nos processus politiques. La transposition en droit national des directives de l'Union fait partie du quotidien des parlementaires et de l'exécutif. Ces textes s'inscrivent parfois dans des modes de raisonnement très différents des usages français. Outre, parfois, des réticences de fond, la perplexité de l'administration se traduit alors par des délais supplémentaires - qui sont reprochés à la France -, pour venir à bout de l'ajustement entre la lettre bruxelloise et l'esprit français.
VISIBILITÉ MÉDIATIQUE
Les élus locaux se plaignent, eux, de délais et difficultés croissants pour débloquer des aides pourtant accordées dans le principe, à cause de l'enchevêtrement des dispositifs à l'échelle régionale, nationale, européenne. Sur le plan de l'équipement du territoire, plus personne n'imagine d'implanter une infrastructure importante, telle qu'un aéroport, sans prévoir des mois de concertation avec les riverains. La loi a créé, début 1995, la Commission nationale du débat public, chargée d'organiser de longues discussions sur les projets les plus importants. Outre les délais techniques et réglementaires, des années peuvent se passer entre la conception d'un projet d'équipement et sa mise en oeuvre, si des associations, que leur cause soit juste ou non, sont assez armées pour mettre en oeuvre toutes les voies de recours.
Le choc entre la dictature du court terme dans les esprits et la réalité du temps démocratique se produit ainsi partout. Il peut être source de paralysie ou développer des effets pervers, comme la recherche d'une visibilité médiatique immédiate au détriment de l'efficacité à long terme.
En 1974, Georges Pompidou chargeait son premier ministre, Pierre Messmer, de commencer la construction de la ligne TGV Paris-Lyon. L'âge de la grande vitesse s'était ouvert dès 1955. La ligne fut inaugurée en 1981 par François Mitterrand. Aujourd'hui, il faudrait reconstruire les banlieues. Faire entrer les prisons dans le XXIe siècle. Mais, aux prises avec les contraintes d'un temps élastique, qui s'allonge et se raccourcit à la fois, la République peut-elle encore lancer des chantiers de trente ans ?
Jean-Louis Andreani
Article paru dans l'édition du 02.01.07.
21 janvier 2007
Scotland, Perpinyà, Africa : des îlots de fraternité, le défi de l'Age du Verseau
Commencer l’année sous le signe du « religieux »...
Vous et moi, vous avec moi et réciproquement, afin de créer un petit îlot de fraternité ; un îlot à la rencontre d’autres îlots plus lointains... Ce sera le monde de demain et c’est déjà aujourd’hui pour ceux qui sont les plus réceptifs.
Un défi, en somme.
« Le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas ». Cette phrase prêtée à André Malraux a fait l’objet de bien des interprétations. Entrés dans ce siècle tant redouté et à la fois tant espéré, nous pouvons commencer à percevoir de quoi il relève. Le mot religieux vient du latin religare qui signifie relier.
L’homme des Temps Modernes
Il ne bénéficie plus des avantages que lui conféraient le cosmos platonicien. L’homme se conçoit désormais faussement comme une créature de surface. Il vit au-dessus du globe terrestre lequel est entouré de vide... et demain dans quel état sera l’atmosphère de la Terre si son comportement de consommateur/pollueur n'évolue pas ?
Confronté aux mauvaises nouvelles de l’astrophysique et des actualités, l’homme contemporain doit se réveiller !
Il va bientôt quitter l’ère des Poissons pour faire l’expérience de celle du Verseau, l’ère de l’individuation, pour emprunter à C.G. Jung, et aussi celle de toutes les fraternités et de l’expérience de l’Autre.
L’Homme encore balbutiant est en train de franchir ce nouveau niveau de conscience et c’est ce franchissement qui dérègle la Terre, et beaucoup d’humains aussi. Certains sont déjà prêts et vont ouvrir la marche. Rappelons qu’un Age astrologique s’étend sur une durée de 2160 ans !
L’Homme devra désormais faire l’expérience de relations dans l’inter-dépendance.
L’enjeu sur le plan horizontal (au niveau de l’humanité) sera l’apprentissage de la fraternité. Malgré leurs différences, les hommes réussiront-ils à nouer des relations au-delà de l’échelle de la tribu ? De petits îlots de fraternité se dessinent ici et là, le plus souvent dans le secteur associatif. On ne peut que souhaiter que ces îlots se rejoignent de façon accélérée quand il s’agira de notre survie à l’échelle mondiale.
Après le divin transcendant,l'Homme va développer le divin immanent.
Jim Kerr et Charlie Burchill son inséparable guitariste, les Ecossais des Simple Minds, groupe mythique des années 80, et Cali le Perpignanais chantant en duo « Mandela Day », un hommage à Nelson Mandela et à sa lutte contre l’apartheid.
Scotland, Perpinyà, Africa : une belle démonstration de générosité et de fraternité. Musique, voix et joie dans les cœurs et sur les visages sincères, car seuls les musiciens et les musiciennes ne peuvent tricher.
Allez écouter de la musique, courrez donc assister à des concerts intimistes, classiques ou de variétés, peu importe. Vous verrez car entendre c’est voir.
Ecosse, Pyrénées-orientales et Pays Basque (France), Afrique : par mes deux grands-mères, je suis liée aux Pyrénées et aux deux Saints Jean l'Evangéliste et Jean le Baptiste. C’est sur ces terres frontalières imprégnées de spiritualité que j’ai pour la première fois conçu ma vocation d’astrologue et d’occultiste.
Mon patronyme vient, quant à lui, d’ancêtres voyageurs et explorateurs. Partis d’Ecosse et, pour certains, transitant par Belle-Île, ils se sont déployés sur les continents lointains : vers le Levant et aussi vers le Nouveau Monde. Ils ont donné leur nom au cap Cantin de la mer d’Océanie et à celui plus connu du Maroc, au Nord de la ville de Safi.
Je suis donc un curieux mélange tout à fait assumé d’intériorité et d’ascèse et aussi de goût pour l’exploration, qu’elle soit horizontale ou verticale, tournée vers l’ancien ou prométhéenne.
Toute relation qui se veut durable doit être construite et intégrer une part d’imprévu. C’est ainsi que j’ai régulièrement joué sur l’apparence et le contenu de mes pages web. Cette fois, et afin de célébrer ces temps sensibles à venir (2008-2012), je ferai plus encore...
Someone, somewhere, in summertime...
Je n’ai pas froid...
Vive 2007 !
Pour votre confort, allez désormais directement sur le Blog en rentrant son adresse http://astroculture.blogspot.com et en l'ajoutant à votre liste de favoris.