Cette étude est la dernière partie (IV) d’une série consacrée à Barack Obama et à l’élection présidentielle américaine de 2008. Afin de mieux profiter de cette lecture, je vous invite à vous reporter aux trois articles précédents.
Partie I : La Pleine Lune solsticiale du 18 juin 2008 et son message subliminal
http://astroculture.blogspot.com/2008/06/la-pleine-lune-solsticiale-du-18-juin.html
Partie II : Barack Obama, sa biographie
http://astroculture.blogspot.com/2008/07/barack-obama-sa-biographie.html
Partie III : Une analyse combinée astrologie/Tarot : Barack Obama, « le chevalier blanc »
http://astroculture.blogspot.com/2008/11/une-analyse-combine-astrologietarot.html
Le Ciel, l’évolution, le monde entier, l’Humanité, tout réclame Barack Obama pour Président américain, « l’homme le plus puissant de la planète ».
Le 4 novembre 2008 est un jour historique. Le nombre et l’ampleur des aspects astrologiques de cette journée le prouvent.
Il s’agit d’un jour de révolution (Saturne/Uranus) à la charge émotionnelle incroyable (le carré Mars-Neptune) qui va pleinement se déverser à partir des 7-8 novembre prochains. Bien sûr, rien n’est entièrement joué d’avance dans cette élection, ces mêmes aspects pouvant s’exprimer sous la forme d’espoirs déçus et de la révolte contre l’establishment qui s’en suivrait. On imagine une Amérique sens dessus-dessous en pleine crise financière et sociale. Il n’est pas exclu que la fraude soit importante et décide finalement de l’élection, comme en 2000 (l’ingrès de Mercure en Scorpion). Il est également probable que des machines à voter « disjonctent » (Uranus) sous une participation record. Enfin, la Lune se situe dans le signe du Capricorne au début du vote, un signe conservateur pouvant favoriser les Républicains, mais elle entrera dans le signe du Verseau peu avant la fermeture du dernier bureau de vote du pays, favorisant cette fois Barack Obama et l’espoir de changement qu’il suscite.
Que d’électricité dans l’air !
Ce qui astrologiquement parlant fait, selon moi, pencher la balance du côté de Barack Obama, ce sont le passage de sa Lune progressée sur son AS en cette fin d’année 2008 et son retour de Jupiter en janvier 2009, le mois de la prise de fonction. A cela s'ajoute un thème d’inauguration de la nouvelle présidence qui reflète ses qualités d’esprit et d’orateur, et en tous les cas une diplomatie américaine très active. McCain, quant à lui, serait plus porté vers les armes.
Enfin, et surtout, la très spirituelle Pleine Lune du Gémeaux du 18 juin 2008, jour de la fête de l’Humanité, le désigne clairement (il est le préféré du Ciel, si j’ose dire) ; de la même façon qu’elle annonçait déjà la crise financière à travers son impressionnant symbole sabian : « La banqueroute offre à une personne accablée par les événements sociaux une nouvelle chance de refaire sa vie ». Il faut savoir que 2008 est une année extrêmement importante pour l’évolution de la planète car, comme en 1989, l’année de la chute du mur de Berlin et du communisme, elle comporte deux Wésak, c’est-à-dire deux Pleine Lune Taureau.
Mais quoiqu’il arrive...
L’Amérique sera toujours l’Amérique
Oui, quelque soit le résultat de la prochaine élection présidentielle américaine, cela ne changera en rien ce qu’elle est essentiellement : la patrie de l’homme nouveau, ou terre promise, et le fer de lance de l’humanité.
De son côté, la vieille Europe sera la première à ranimer les démons d’hier et à raviver les boucs émissaires ethniques si la crise économique et sociale se fait trop lourde à assumer pour nos hommes politiques. Comme il est donc étrange de la voir s’emballer, cette Europe moribonde, pour cet afro-américain, là-bas.
Oui, l’Amérique ne changera jamais, elle incarne encore et toujours l’idéal sur terre, l’espoir de la planète.
En dépit de la crise vietnamienne et plus récemment de la crise irakienne, alors même que l’American Way of life et le modèle capitaliste sont sérieusement écornés, le monde entier écoute une voix.
Le slogan de cette voix ? « Change we can believe in ». Son appel ? Un appel à l’unité. Voilà tout ce dont la Terre a besoin pour faire face aux défis posés par les temps d’accélération et de mutation actuels.
Ce à quoi nous assistons aujourd’hui, c'est aux prémices d’une Amérique non plus porteuse du mythe de la ruée vers l’or vulgaire, mais de celui de la quête de l’or philosophal.
Nous sommes les témoins de la naissance d’un « éveil spirituel ».
Barack Obama est le symbole de ce vers quoi nous sommes tous appelés, de plus en plus consciemment, et jamais il n’y a eu dans l’histoire autant d’événements marquant une évolution de la conscience concentrés sur une aussi petite échelle de temps. En 1989, la chute du communisme ; vingt ans plus tard, en 2008, la chute du capitalisme prédateur. Des femmes sont en position d’être élues à la présidence de pays occidentaux réputés pour leur sexisme. Elles n’ont obtenu le droit de vote aux Etats-Unis qu’en 1920 et en France seulement en 1944. Et aujourd’hui, un homme pour moitié africain est en passe de devenir Président des Etats-Unis, c’est-à-dire le maître du monde ! Il y a quarante ans seulement Martin Luther King était assassiné dans ce même pays. Quant à l’Afrique, c’est le continent le plus pauvre de la Terre.
Il ne faut surtout pas être blasé, il faut bien saisir ce qui se passe sur la planète Terre en 2008.
Le temps est accéléré. Des choses incroyables, impensables hier, deviennent réalité. Des choses bien plus importantes que le fait de marcher sur la Lune.
Alors qu’une ancienne manière de vivre et une ancienne façon d’être s’achèvent, l’Age du Verseau s’annonce comme étant celui de la liberté et de la fraternité comprise dans son acception la plus large d’interconnexion entre tout ce qui est.
La flèche de l’évolution de la conscience humaine
Afin de mieux vous faire comprendre de quoi il relève, je vais introduire ici la notion de stade de conscience.
Un stade de conscience est un échelon, un niveau, qui est atteint de façon durable (à la différence d’un état de conscience) et qui permet d’accéder à certaines capacités associées à ce stade.
Il existe un modèle simple composé de trois grands stades de conscience qui représentent un premier palier de développement de la conscience humaine : égocentrique-corps => ethnocentrique-mental => mondecentrique-esprit.
- Au stade égocentrique (ou stade du moi), l’individu est absorbé par lui-même, dominé par sa réalité physique et l’instinct de survie. On l’appelle aussi le stade du corps.
C’est, par exemple, l’enfant après la naissance qui n’a pas encore été socialisé.
- Au stade ethnocentrique (ou stade du nous), le sens de sa propre identité s’étend à des relations avec d’autres personnes sur la base de valeurs partagées ou d’intérêts, d’idéaux communs. L’attention est exclusivement centrée sur le groupe, la tribu ou la nation, tout le reste est exclu. On l’appelle le stade du mental car grâce à lui on peut se mettre à la place d’autrui.
Pour reprendre mon exemple, l’enfant a grandi et a appris les règles de sa culture.
- Au stade mondecentrique (ou stade du nous tous), l’identité de l’individu s’élargit encore jusqu’à inclure une attention (soin) et une compassion envers tous les êtres humains, peu importe la race, la couleur, le sexe ou la croyance. A ce stade, nous découvrons le bien commun de tous les êtres et cette découverte est « spirituelle » de par le sens des choses communes à tous les êtres sensibles. On l’appelle le stade de l’esprit.
L’enfant développe un ego mature entre 11 et 15 ans car il remet en question les principes et croyances inculqués par ses parents, son milieu d’origine. Il connaît aussi, de ce fait, la fameuse crise d’identité.
A ces trois stades s’ajoute un quatrième stade, le stade kosmocentrique ou stade de l’intégration. Nous entrons ici dans le deuxième palier de développement de la conscience humaine. Il implique de cultiver l’univers (toute la Création), c’est-à-dire le corps, le mental et l’esprit, à travers soi (je-le Beau des philosophes grecs), la culture (nous-le Bon) et la nature (ça-le Vrai). Le soi est conscient de l’esprit et du corps comme expériences et il commence à intégrer les deux. Pour le dire autrement, l’observateur-témoin transcende l’esprit et le corps. C’est la fameuse Vision Intégrale du grand philosophe-psychologue américain Ken Wilber que l’on surnomme l’« Einstein de la conscience ».
Prenons l’exemple de l’intégration des voix masculine (l’action) et féminine (la communion) qui existent en chacun de nous. Ni le masculin ni le féminin n’est meilleur ou plus élevé. Aucun des deux ne peut donc être ignoré, et ce même s’il est « dysfonctionnel », c’est-à-dire si toutes les vertus qui lui sont associées sont soit sous-utilisées, soit sur-utilisées. En s’abstenant de juger, il faut le porter à la conscience et l’intégrer tel qu’il est afin de pouvoir communiquer avec lui.
A ce stade de développement, on parle de logique-vision supérieure ou d’esprit global.
Aussi n’est-il pas étonnant que Ken Wilber ait évoqué ce stade sous le nom de « stade du centaure » dans son premier ouvrage « The Spectrum of Consciousness » paru en 1977 ; l’année de la découverte de Chiron (le chef des centaures de la mythologie) qui ouvre le chemin vers les planètes transpersonnelles Uranus, Neptune et Pluton, les ambassadeurs de la Galaxie.
Et justement, ce stade intégral ouvre la voie vers des stades encore plus élevés dits « super-intégral » et « transpersonnel » qui constituent un troisième palier de développement où l’ultime réalité s’exprime en termes de Conscience universelle, de Tellité ou « Est-qui-est » non-duels, de chaque instant, et au-delà de toute conceptualisation.
Ainsi, nous avons deux principaux paliers de développement : le premier palier s’arrête au stade mondecentrique et le second commence avec le stade kosmocentrique ou stade de l’intégration.
Entre les deux, il y a un saut de développement qui laisse derrière lui la fragmentation et la finitude, l’astrologue parlera du monde saturnien, pour aller vers la complétude et l’intégration, le monde des transpersonnelles et la Galaxie.
Le point commun des stades du premier palier est que chacun d’entre eux est persuadé que ses valeurs sont les seules à être vraies et justes. Avec le saut dans le deuxième palier, il est entendu que toutes les autres valeurs et tous les autres stades sont vrais à leur manière propre ou qu’ils sont appropriés pour les niveaux auxquels ils sont rattachés. Chaque stade crée de la place pour toutes les valeurs amenées par les stades précédents. C’est ici que commence l’intégration de toutes les valeurs grâce à l’inclusivité, l’attention et à la compassion. Comme le souligne Ken Wilber, avec ce bond de développement, le nihilisme et l’ironie cèdent la place à la signification et à la valeur profonde.
L’évolution de la conscience ne se reflète donc pas dans le progrès technique, dans la capacité à calculer des équations du cinquième degré, mais plutôt, et seulement, dans la capacité à prendre soin et dans la compassion éprouvée envers tous les êtres sensibles et la nature.
Ainsi, perçoit-on l’absurdité d’un raisonnement qui consiste à s’étonner que les Nazis, des hommes aussi cultivés, mélomanes, intelligents et savants, aient pu commettre l’Holocauste.
Les Nazis sont des ethnocentriques, comme 70% de la population mondiale qui se trouve actuellement à ce niveau (ou plus bas) de développement de la conscience. La différence, parce qu’il y en a une évidemment, tient dans la question de l’intensité, dans le jusqu’où vous allez dans l’application de vos valeurs et de votre vérité.
Le nazisme n’est donc pas une parenthèse anormale de l’histoire comme beaucoup se (com)plaisent à le croire. Des génocides, il y en a toujours eu et il y en a encore, même si les Nazis en ont fait une horreur technologique « à la pointe du progrès ». On peut d’ailleurs dire la même chose du communisme. A peine moins loin dans l’intensité, on évoquera également Hiroshima et Nagasaki, et pourquoi pas non plus ce que l’homme par le biais de l’industrie alimentaire fait aujourd’hui subir à l’espèce animale.
La majorité de la population (70%) se situe donc encore au niveau ethnocentrique ou même plus bas. Soyons donc conscients que les horreurs continuent, que le monde demeure un monde barbare où règnent la violence et les inégalités, qu’il est un monde « en noir et blanc ».
A peine 30% de la population aurait atteint le niveau mondecentrique (la globalisation et le melting-pot aidant dans les années 60) et moins d’1% se situerait dans les stades transpersonnels.
Et pourtant, lorsque les savants, les philosophes, les penseurs de tous horizons et les ésotéristes parlent d’une grande mutation, c’est d’un saut entre le premier palier et le second palier dont il est question. A croire que le temps n’est plus aussi linéaire qu’avant et que l’évolution s’accélère véritablement.
Il faut savoir que les implications de ce bond seront gigantesques pour l’humanité, et ce dans tous les domaines : la science, la santé, la politique, l’économie, l’écologie, la spiritualité... Le monde ne sera plus jamais comme avant.
Ce saut certains l’ont déjà fait, ce qui signifie que ces stades de développement plus élevés sont désormais ouverts à tous ceux qui décide(ro)nt de s’engager dans cette voie de transformation. Ce saut est acquis pour l’homme.
Ce saut est aujourd’hui acquis pour l’homme.
Le signe ésotérique associé à la planète Terre, et à l’homme, est le Sagittaire : le Centaure.
L’heure de la Vision Intégrale a sonné
Au fond, peu importe que Barack Obama soit un homme politique, et qu’il soit plus habile qu’un autre à séduire les foules par sa capacité à manier la langue, peu importe qu’il faille certainement s’en méfier car l’ombre est toujours plus grande que la lumière.
Un jour encore lointain, les hommes politiques disparaîtront car plus personne n’aura besoin d’un chef. Il n’est pas responsable et adulte de chercher une autorité extérieure à soi et de remettre une grande partie de son pouvoir entre les mains d’un autre. Une relecture de Freud, le Freud des dernières années, s’impose.
Barack Obama est perçu comme un sauveur, un rédempteur ; il éveille l’espoir des Américains, mais aussi de tous les peuples. Et forcément, il décevra au cours de son mandat car le monde place en lui de « folles » attentes. Les prochaines années s’annoncent difficiles pour les Etats-Unis (spécialement 2010), et pour la planète entière.
Et sa tâche est d’autant plus écrasante que la majorité de l’humanité (70%) doit rapidement évoluer et qu’une petite partie de la population est censée faire un « saut quantique » !
Si le Ciel l’a désigné comme prochain Président des Etats-Unis, comme l’homme qui devrait mener l’humanité confrontée à une crise gigantesque (je vous renvoie à mon article sur le message subliminal de la Pleine Lune du 18 juin 2008), c’est parce qu’il participe de cette évolution de conscience, et même de ce saut que certains hommes et femmes de plus en plus nombreux choisiront de faire.
Barack Obama est une voix pour des êtres humains qui meurent de faim et du sida en Afrique, le continent le plus riche et paradoxalement le plus pauvre parce qu’il est exploité et pillé depuis des siècles.
Grâce à cet homme pour moitié africain, une partie déshéritée de la planète va enfin exister sur l’échiquier mondial. Comprenez-bien qu’amputés de nos frères africains, nous autres pays développés nous ne pouvons évoluer plus avant. Nous nous condamnons à rester au stade de conscience ethnocentrique, qui est le stade très peu élevé du fondamentalisme, de l’exclusion et de l’aveuglement, de la division, de la haine et de la guerre, incapables que nous sommes de percevoir alors la signification de ce qui est différent de nous et encore moins d’intégrer des valeurs étrangères aux nôtres. A ce stade nous n’avons aucune attention et aucune compassion pour les êtres qui ne sont pas « blancs », et je peux également ajouter qui ne sont pas chrétiens.
Le Ciel le désigne donc pour promouvoir une autre façon de penser au sein des pays occidentaux. Tout comme Jean-Paul II, ce pape improbable, a contribué en son temps à la chute du communisme, Barack Hussein Obama aura la capacité de mettre à mal le mythe de l’homme blanc intelligent face à l’homme noir de la jungle, et aussi celui de l’occidental civilisé face au barbare et terroriste arabe. Car il a également pour mission de tourner une page de huit années de règne de la Terreur instauré par G.W. Bush et son équipe de néo-conservateurs, lesquels non-contents de voir tomber le dualisme d’hier USA-capitalisme/URSS-communisme, en avaient recréé un nouveau : le face-à-face Occident/Islam !
Cette ancienne représentation du monde réductrice, non aimante et fondée sur des antagonismes doit laisser la place à une Vision de la fraternité, plus loin encore que le stade mondecentrique où se situe actuellement l’élite de la planète. Le multiculturalisme a en effet pour limite son propre élitisme. Et à lire la biographie de Barack Obama, on comprend que lui-même est passé par là : une crise d’identité tout d’abord, puis les désillusions d’une élite bien-pensante.
Aussi, bien plus que par ses actes, mais plutôt de par ce qu’il symbolise (multiculturel et multiracial) et de par ce qu’il est (un être au Verbe universel, à la Vision intégrale ou globale invitant à l’unité), lui seul peut aider l’humanité à progresser plus rapidement. Parce qu’il le faut maintenant.
Partie I : La Pleine Lune solsticiale du 18 juin 2008 et son message subliminal
http://astroculture.blogspot.com/2008/06/la-pleine-lune-solsticiale-du-18-juin.html
Partie II : Barack Obama, sa biographie
http://astroculture.blogspot.com/2008/07/barack-obama-sa-biographie.html
Partie III : Une analyse combinée astrologie/Tarot : Barack Obama, « le chevalier blanc »
http://astroculture.blogspot.com/2008/11/une-analyse-combine-astrologietarot.html
Le Ciel, l’évolution, le monde entier, l’Humanité, tout réclame Barack Obama pour Président américain, « l’homme le plus puissant de la planète ».
Le 4 novembre 2008 est un jour historique. Le nombre et l’ampleur des aspects astrologiques de cette journée le prouvent.
Il s’agit d’un jour de révolution (Saturne/Uranus) à la charge émotionnelle incroyable (le carré Mars-Neptune) qui va pleinement se déverser à partir des 7-8 novembre prochains. Bien sûr, rien n’est entièrement joué d’avance dans cette élection, ces mêmes aspects pouvant s’exprimer sous la forme d’espoirs déçus et de la révolte contre l’establishment qui s’en suivrait. On imagine une Amérique sens dessus-dessous en pleine crise financière et sociale. Il n’est pas exclu que la fraude soit importante et décide finalement de l’élection, comme en 2000 (l’ingrès de Mercure en Scorpion). Il est également probable que des machines à voter « disjonctent » (Uranus) sous une participation record. Enfin, la Lune se situe dans le signe du Capricorne au début du vote, un signe conservateur pouvant favoriser les Républicains, mais elle entrera dans le signe du Verseau peu avant la fermeture du dernier bureau de vote du pays, favorisant cette fois Barack Obama et l’espoir de changement qu’il suscite.
Que d’électricité dans l’air !
Ce qui astrologiquement parlant fait, selon moi, pencher la balance du côté de Barack Obama, ce sont le passage de sa Lune progressée sur son AS en cette fin d’année 2008 et son retour de Jupiter en janvier 2009, le mois de la prise de fonction. A cela s'ajoute un thème d’inauguration de la nouvelle présidence qui reflète ses qualités d’esprit et d’orateur, et en tous les cas une diplomatie américaine très active. McCain, quant à lui, serait plus porté vers les armes.
Enfin, et surtout, la très spirituelle Pleine Lune du Gémeaux du 18 juin 2008, jour de la fête de l’Humanité, le désigne clairement (il est le préféré du Ciel, si j’ose dire) ; de la même façon qu’elle annonçait déjà la crise financière à travers son impressionnant symbole sabian : « La banqueroute offre à une personne accablée par les événements sociaux une nouvelle chance de refaire sa vie ». Il faut savoir que 2008 est une année extrêmement importante pour l’évolution de la planète car, comme en 1989, l’année de la chute du mur de Berlin et du communisme, elle comporte deux Wésak, c’est-à-dire deux Pleine Lune Taureau.
Mais quoiqu’il arrive...
L’Amérique sera toujours l’Amérique
Oui, quelque soit le résultat de la prochaine élection présidentielle américaine, cela ne changera en rien ce qu’elle est essentiellement : la patrie de l’homme nouveau, ou terre promise, et le fer de lance de l’humanité.
De son côté, la vieille Europe sera la première à ranimer les démons d’hier et à raviver les boucs émissaires ethniques si la crise économique et sociale se fait trop lourde à assumer pour nos hommes politiques. Comme il est donc étrange de la voir s’emballer, cette Europe moribonde, pour cet afro-américain, là-bas.
Oui, l’Amérique ne changera jamais, elle incarne encore et toujours l’idéal sur terre, l’espoir de la planète.
En dépit de la crise vietnamienne et plus récemment de la crise irakienne, alors même que l’American Way of life et le modèle capitaliste sont sérieusement écornés, le monde entier écoute une voix.
Le slogan de cette voix ? « Change we can believe in ». Son appel ? Un appel à l’unité. Voilà tout ce dont la Terre a besoin pour faire face aux défis posés par les temps d’accélération et de mutation actuels.
Ce à quoi nous assistons aujourd’hui, c'est aux prémices d’une Amérique non plus porteuse du mythe de la ruée vers l’or vulgaire, mais de celui de la quête de l’or philosophal.
Nous sommes les témoins de la naissance d’un « éveil spirituel ».
Barack Obama est le symbole de ce vers quoi nous sommes tous appelés, de plus en plus consciemment, et jamais il n’y a eu dans l’histoire autant d’événements marquant une évolution de la conscience concentrés sur une aussi petite échelle de temps. En 1989, la chute du communisme ; vingt ans plus tard, en 2008, la chute du capitalisme prédateur. Des femmes sont en position d’être élues à la présidence de pays occidentaux réputés pour leur sexisme. Elles n’ont obtenu le droit de vote aux Etats-Unis qu’en 1920 et en France seulement en 1944. Et aujourd’hui, un homme pour moitié africain est en passe de devenir Président des Etats-Unis, c’est-à-dire le maître du monde ! Il y a quarante ans seulement Martin Luther King était assassiné dans ce même pays. Quant à l’Afrique, c’est le continent le plus pauvre de la Terre.
Il ne faut surtout pas être blasé, il faut bien saisir ce qui se passe sur la planète Terre en 2008.
Le temps est accéléré. Des choses incroyables, impensables hier, deviennent réalité. Des choses bien plus importantes que le fait de marcher sur la Lune.
Alors qu’une ancienne manière de vivre et une ancienne façon d’être s’achèvent, l’Age du Verseau s’annonce comme étant celui de la liberté et de la fraternité comprise dans son acception la plus large d’interconnexion entre tout ce qui est.
La flèche de l’évolution de la conscience humaine
Afin de mieux vous faire comprendre de quoi il relève, je vais introduire ici la notion de stade de conscience.
Un stade de conscience est un échelon, un niveau, qui est atteint de façon durable (à la différence d’un état de conscience) et qui permet d’accéder à certaines capacités associées à ce stade.
Il existe un modèle simple composé de trois grands stades de conscience qui représentent un premier palier de développement de la conscience humaine : égocentrique-corps => ethnocentrique-mental => mondecentrique-esprit.
- Au stade égocentrique (ou stade du moi), l’individu est absorbé par lui-même, dominé par sa réalité physique et l’instinct de survie. On l’appelle aussi le stade du corps.
C’est, par exemple, l’enfant après la naissance qui n’a pas encore été socialisé.
- Au stade ethnocentrique (ou stade du nous), le sens de sa propre identité s’étend à des relations avec d’autres personnes sur la base de valeurs partagées ou d’intérêts, d’idéaux communs. L’attention est exclusivement centrée sur le groupe, la tribu ou la nation, tout le reste est exclu. On l’appelle le stade du mental car grâce à lui on peut se mettre à la place d’autrui.
Pour reprendre mon exemple, l’enfant a grandi et a appris les règles de sa culture.
- Au stade mondecentrique (ou stade du nous tous), l’identité de l’individu s’élargit encore jusqu’à inclure une attention (soin) et une compassion envers tous les êtres humains, peu importe la race, la couleur, le sexe ou la croyance. A ce stade, nous découvrons le bien commun de tous les êtres et cette découverte est « spirituelle » de par le sens des choses communes à tous les êtres sensibles. On l’appelle le stade de l’esprit.
L’enfant développe un ego mature entre 11 et 15 ans car il remet en question les principes et croyances inculqués par ses parents, son milieu d’origine. Il connaît aussi, de ce fait, la fameuse crise d’identité.
A ces trois stades s’ajoute un quatrième stade, le stade kosmocentrique ou stade de l’intégration. Nous entrons ici dans le deuxième palier de développement de la conscience humaine. Il implique de cultiver l’univers (toute la Création), c’est-à-dire le corps, le mental et l’esprit, à travers soi (je-le Beau des philosophes grecs), la culture (nous-le Bon) et la nature (ça-le Vrai). Le soi est conscient de l’esprit et du corps comme expériences et il commence à intégrer les deux. Pour le dire autrement, l’observateur-témoin transcende l’esprit et le corps. C’est la fameuse Vision Intégrale du grand philosophe-psychologue américain Ken Wilber que l’on surnomme l’« Einstein de la conscience ».
Prenons l’exemple de l’intégration des voix masculine (l’action) et féminine (la communion) qui existent en chacun de nous. Ni le masculin ni le féminin n’est meilleur ou plus élevé. Aucun des deux ne peut donc être ignoré, et ce même s’il est « dysfonctionnel », c’est-à-dire si toutes les vertus qui lui sont associées sont soit sous-utilisées, soit sur-utilisées. En s’abstenant de juger, il faut le porter à la conscience et l’intégrer tel qu’il est afin de pouvoir communiquer avec lui.
A ce stade de développement, on parle de logique-vision supérieure ou d’esprit global.
Aussi n’est-il pas étonnant que Ken Wilber ait évoqué ce stade sous le nom de « stade du centaure » dans son premier ouvrage « The Spectrum of Consciousness » paru en 1977 ; l’année de la découverte de Chiron (le chef des centaures de la mythologie) qui ouvre le chemin vers les planètes transpersonnelles Uranus, Neptune et Pluton, les ambassadeurs de la Galaxie.
Et justement, ce stade intégral ouvre la voie vers des stades encore plus élevés dits « super-intégral » et « transpersonnel » qui constituent un troisième palier de développement où l’ultime réalité s’exprime en termes de Conscience universelle, de Tellité ou « Est-qui-est » non-duels, de chaque instant, et au-delà de toute conceptualisation.
Ainsi, nous avons deux principaux paliers de développement : le premier palier s’arrête au stade mondecentrique et le second commence avec le stade kosmocentrique ou stade de l’intégration.
Entre les deux, il y a un saut de développement qui laisse derrière lui la fragmentation et la finitude, l’astrologue parlera du monde saturnien, pour aller vers la complétude et l’intégration, le monde des transpersonnelles et la Galaxie.
Le point commun des stades du premier palier est que chacun d’entre eux est persuadé que ses valeurs sont les seules à être vraies et justes. Avec le saut dans le deuxième palier, il est entendu que toutes les autres valeurs et tous les autres stades sont vrais à leur manière propre ou qu’ils sont appropriés pour les niveaux auxquels ils sont rattachés. Chaque stade crée de la place pour toutes les valeurs amenées par les stades précédents. C’est ici que commence l’intégration de toutes les valeurs grâce à l’inclusivité, l’attention et à la compassion. Comme le souligne Ken Wilber, avec ce bond de développement, le nihilisme et l’ironie cèdent la place à la signification et à la valeur profonde.
L’évolution de la conscience ne se reflète donc pas dans le progrès technique, dans la capacité à calculer des équations du cinquième degré, mais plutôt, et seulement, dans la capacité à prendre soin et dans la compassion éprouvée envers tous les êtres sensibles et la nature.
Ainsi, perçoit-on l’absurdité d’un raisonnement qui consiste à s’étonner que les Nazis, des hommes aussi cultivés, mélomanes, intelligents et savants, aient pu commettre l’Holocauste.
Les Nazis sont des ethnocentriques, comme 70% de la population mondiale qui se trouve actuellement à ce niveau (ou plus bas) de développement de la conscience. La différence, parce qu’il y en a une évidemment, tient dans la question de l’intensité, dans le jusqu’où vous allez dans l’application de vos valeurs et de votre vérité.
Le nazisme n’est donc pas une parenthèse anormale de l’histoire comme beaucoup se (com)plaisent à le croire. Des génocides, il y en a toujours eu et il y en a encore, même si les Nazis en ont fait une horreur technologique « à la pointe du progrès ». On peut d’ailleurs dire la même chose du communisme. A peine moins loin dans l’intensité, on évoquera également Hiroshima et Nagasaki, et pourquoi pas non plus ce que l’homme par le biais de l’industrie alimentaire fait aujourd’hui subir à l’espèce animale.
La majorité de la population (70%) se situe donc encore au niveau ethnocentrique ou même plus bas. Soyons donc conscients que les horreurs continuent, que le monde demeure un monde barbare où règnent la violence et les inégalités, qu’il est un monde « en noir et blanc ».
A peine 30% de la population aurait atteint le niveau mondecentrique (la globalisation et le melting-pot aidant dans les années 60) et moins d’1% se situerait dans les stades transpersonnels.
Et pourtant, lorsque les savants, les philosophes, les penseurs de tous horizons et les ésotéristes parlent d’une grande mutation, c’est d’un saut entre le premier palier et le second palier dont il est question. A croire que le temps n’est plus aussi linéaire qu’avant et que l’évolution s’accélère véritablement.
Il faut savoir que les implications de ce bond seront gigantesques pour l’humanité, et ce dans tous les domaines : la science, la santé, la politique, l’économie, l’écologie, la spiritualité... Le monde ne sera plus jamais comme avant.
Ce saut certains l’ont déjà fait, ce qui signifie que ces stades de développement plus élevés sont désormais ouverts à tous ceux qui décide(ro)nt de s’engager dans cette voie de transformation. Ce saut est acquis pour l’homme.
Ce saut est aujourd’hui acquis pour l’homme.
Le signe ésotérique associé à la planète Terre, et à l’homme, est le Sagittaire : le Centaure.
L’heure de la Vision Intégrale a sonné
Au fond, peu importe que Barack Obama soit un homme politique, et qu’il soit plus habile qu’un autre à séduire les foules par sa capacité à manier la langue, peu importe qu’il faille certainement s’en méfier car l’ombre est toujours plus grande que la lumière.
Un jour encore lointain, les hommes politiques disparaîtront car plus personne n’aura besoin d’un chef. Il n’est pas responsable et adulte de chercher une autorité extérieure à soi et de remettre une grande partie de son pouvoir entre les mains d’un autre. Une relecture de Freud, le Freud des dernières années, s’impose.
Barack Obama est perçu comme un sauveur, un rédempteur ; il éveille l’espoir des Américains, mais aussi de tous les peuples. Et forcément, il décevra au cours de son mandat car le monde place en lui de « folles » attentes. Les prochaines années s’annoncent difficiles pour les Etats-Unis (spécialement 2010), et pour la planète entière.
Et sa tâche est d’autant plus écrasante que la majorité de l’humanité (70%) doit rapidement évoluer et qu’une petite partie de la population est censée faire un « saut quantique » !
Si le Ciel l’a désigné comme prochain Président des Etats-Unis, comme l’homme qui devrait mener l’humanité confrontée à une crise gigantesque (je vous renvoie à mon article sur le message subliminal de la Pleine Lune du 18 juin 2008), c’est parce qu’il participe de cette évolution de conscience, et même de ce saut que certains hommes et femmes de plus en plus nombreux choisiront de faire.
Barack Obama est une voix pour des êtres humains qui meurent de faim et du sida en Afrique, le continent le plus riche et paradoxalement le plus pauvre parce qu’il est exploité et pillé depuis des siècles.
Grâce à cet homme pour moitié africain, une partie déshéritée de la planète va enfin exister sur l’échiquier mondial. Comprenez-bien qu’amputés de nos frères africains, nous autres pays développés nous ne pouvons évoluer plus avant. Nous nous condamnons à rester au stade de conscience ethnocentrique, qui est le stade très peu élevé du fondamentalisme, de l’exclusion et de l’aveuglement, de la division, de la haine et de la guerre, incapables que nous sommes de percevoir alors la signification de ce qui est différent de nous et encore moins d’intégrer des valeurs étrangères aux nôtres. A ce stade nous n’avons aucune attention et aucune compassion pour les êtres qui ne sont pas « blancs », et je peux également ajouter qui ne sont pas chrétiens.
Le Ciel le désigne donc pour promouvoir une autre façon de penser au sein des pays occidentaux. Tout comme Jean-Paul II, ce pape improbable, a contribué en son temps à la chute du communisme, Barack Hussein Obama aura la capacité de mettre à mal le mythe de l’homme blanc intelligent face à l’homme noir de la jungle, et aussi celui de l’occidental civilisé face au barbare et terroriste arabe. Car il a également pour mission de tourner une page de huit années de règne de la Terreur instauré par G.W. Bush et son équipe de néo-conservateurs, lesquels non-contents de voir tomber le dualisme d’hier USA-capitalisme/URSS-communisme, en avaient recréé un nouveau : le face-à-face Occident/Islam !
Cette ancienne représentation du monde réductrice, non aimante et fondée sur des antagonismes doit laisser la place à une Vision de la fraternité, plus loin encore que le stade mondecentrique où se situe actuellement l’élite de la planète. Le multiculturalisme a en effet pour limite son propre élitisme. Et à lire la biographie de Barack Obama, on comprend que lui-même est passé par là : une crise d’identité tout d’abord, puis les désillusions d’une élite bien-pensante.
Aussi, bien plus que par ses actes, mais plutôt de par ce qu’il symbolise (multiculturel et multiracial) et de par ce qu’il est (un être au Verbe universel, à la Vision intégrale ou globale invitant à l’unité), lui seul peut aider l’humanité à progresser plus rapidement. Parce qu’il le faut maintenant.
Isabelle Cantin - 3 novembre 2008 -tous droits réservés
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