20 août 2007

La Grande Loi universelle


Il est écrit dans l’Epître aux Galates qu’une seule formule contient toute la Loi en sa plénitude : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

L’amour est la Loi, l’amour seul commande.

Qu’on l’appelle érôs, philia ou encore agapè (charité),
pour moi il n’y a que l’Amour : EROS.

L’amour est désir. L’amour est joie.

L’amour est l’alpha et l’oméga de toute vertu.

L’amour est premier sans toutefois être Dieu lui-même.
Il est le désir de se manifester au moyen de la création visible.


La musique de Mozart est amour.
Mozart n’est pas le plus grand des musiciens, il est l’unique. Celui qui a laissé à travers lui s’écouler, s’exprimer, la Grande Loi universelle.

Le plus beau texte jamais écrit sur l’Amour (ou la charité) est l’Epître aux Corinthiens de Saint Paul. Il commence ainsi :

« Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je ne suis plus qu’airain qui sonne ou cymbale qui retentit. Quand j’aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j’aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien. Quand je distribuerais tous mes biens en aumônes, quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien. »

Quelques jours avant de mourir, la grande philosophe et mystique Simone Weil a écrit dans son journal :

« Faculté surnaturelle.
Charité.
Le baptême, hélas, ne la confère pas. »

Aucun commentaire: