Profitant d’une belle matinée ensoleillée pour lire, je me suis imprégnée de spiritualité pendant une bonne heure. Puis toute chargée de lumière, je suis allée dans mon bureau et mes yeux se sont posés sur un de mes livres de philosophie : « Remarques mêlées » de Wittgenstein. En le feuilletant, je suis tombée sur une remarque qui pourrait constituer une « réponse » à la première partie du film « Zeitgeist » ; la réponse de Ludwig Wittgenstein (1889-1951), l’un des plus grands philosophes du XXème siècle aux côtés de Martin Heidegger, et qui vécut en ascèse une partie de sa vie.
« Aussi étrange que cela puisse sonner, le contenu historique des Evangiles pourrait être démontré faux, historiquement parlant, la foi n’y perdrait pourtant rien. Non pas, cependant, parce qu’elle se rattacherait à des « vérités universelles de la raison » ! Mais parce que la preuve historique (le jeu de la preuve historique) ne concerne pas la foi. Ce récit (les Evangiles) a été reçu par les hommes avec foi (c'est à dire avec amour). C’est cela, et rien d’autre, qui fait la sûreté de ce tenir-pour-vrai.
Le croyant n’a envers ce récit ni la relation que l’on a envers la vérité historique (la vraisemblance), ni celle que l’on a envers une doctrine des « vérités rationnelles ». Cela existe. – (L’on a bien des attitudes fort différentes envers les différentes espèces de ce que l’on appelle poésie !) »
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